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arrête-boeuf n.m. BOT. - GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1542, Du Pinet ; TLF (arreste-boeuf), 1545, Gueroult ; L, DG, FEW (1, 146a), R, ø d.
• restebos - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
fin 13e - Ms d'Oxford, Digby 86, in Tovar, 351 - Et. Phil. rom. Hist. litt., 1980, 5.
arrête-boeuf n.m. BOT. - GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1542, Du Pinet ; TLF (arreste-boeuf), 1545, Gueroult ; L, DG, FEW (1, 146a), R, ø d.
• restebeof - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1465 - J.L.G. Mowat, Alphita, 25 - Et. Phil. rom. Hist. litt., 1980, 5.
arrête-boeuf n.m. BOT. - GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1542, Du Pinet ; TLF (arreste-boeuf), 1545, Gueroult ; L, DG, FEW (1, 146a), R, ø d.
• arrestebeuf - Gc, Hu, Joubert [arestebeuf] ; Mat., 1545, Gueroult ; DG, 1553, Du Pinet ; L, Gc, Hu, O. de Serres.
1539 - L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus epitome, a vij verso (Parisiis) - Et. Phil. rom. Hist. litt., 1980, 5.
boeuf adj. non conv. VALEUR "considérable" - TLF, 1918, Proust ; GLLF, PR[73], ø d.
1867 - «Dans l'argot des faubourgs, Boeuf s'emploie adjectivement et signifie alors colossal, imprévu, extraordinaire : Avoir un toupet boeuf, avoir beaucoup d'aplomb.» Lar. GDU
boeuf n.m. arg. ARG. JOUEURS JEUX HASARD "dé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1585 - «En iargon les ioueurs appellent les dez des boeufs, et les cartes des moutons.» J. Perrache, Le Triomphe du berlan, 18 recto (Guillemot) - P.E.
boeuf (n'y voir que du -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Quel coup de chien on nous préparoit, et nous n'y voyons que du boeuf !» Hébert, Le Père Duchesne, n° 282, 2 (EDHIS) - P.E.
1794 - «Soyons donc plus que jamais sur le qui vive, et quand nous sommes partout victorieux par la force des armes, prenons garde que nous ne soyons vaincus par l'intrigue. Souvent, foutre, nous n'y voyons que du boeuf.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 305, 2 - P.E.
boeuf (à tuer un -) loc. adj. non conv. ACT. OBJET "[d'un coup] très violent" - DEL, cit. E. Dabit, 1929 ; absent TLF.
1750 - «Souvent il s'amusait chez moi à faire assaut [à l'escrime] contre Monsieur de Gr*** M*** qui lui détachait, du plus grand sang-froid du monde, des bottes à tuer un boeuf [...].» L.-Ch. Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse, 725 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
boeuf gras loc. nom. m. US ET COUT. "boeuf décoré et promené à l'occasion du Carnaval" - TLF, cit. Jouy, 1812 ; FEW (2, 1277b), 1835, Acad. ; GLLF, DEL, DHR, ø d.
1616 - «Les bouchers d'Amboise luy viennent presenter ung boeuf gras, deu au seigneur par eux touts a pareil jour.» J. Héroard, Journ., 2, 2349 (Fayard) - P.R.
enlever : enlevez le boeuf ! loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour inviter une personne à prendre ce qui lui revient et à partir ou pour indiquer que la situation est mûre" - TLF, GR[85], DEL, ø d.
1886 - «- Quand j'vous disais, fit le sous-off. Sur ce, vous y êtes. Il ne vous manque rien ? Vous avez votre pain ? votre couverte ? C'est parfait. Enl'vez le boeuf !» Courteline, Les Gaîtés de l'escadron, in Courteline, Théâtre..., 789 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
enlever : enlevez le boeuf ! loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour inviter une personne à prendre ce qui lui revient et à partir ou pour indiquer que la situation est mûre" - TLF, GR[85], DEL, ø d.
Var. développée : 1911 - «- On vous la donne à l'oeil !... C'est un sacrifice que fait la maison Linette, à titre de réclame, sur la place de Paris... [...] Enlevez le boeuf ; c'est pas de la vache !...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 48 (Ollendorff) - P.R.
foie-de-boeuf loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - PR[73], fin 19e ; GLLF, 1901 ; FEW (3, 491a), Lar. T. ; TLF, cit. Bazin, 1951.
*1817 - «Nom vulgaire du BOLET HEPATIQUE ou LANGUE DE BOEUF [...]» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
*1824 - Bory de Saint-Vincent, Dict. classique d'hist. nat. (Paris) - G.D.
foie-de-boeuf n.m. MYCOL. "champignon" - DDL 9, 1817 ; PR[73], fin 19e ; GLLF, 1901, Lar. ; FEW (3, 491a), Lar. T ; TLF (foies de boeuf), cit. H. Bazin, 1951.
Add.DDL
*1816 - «Parmi les Fistulines ou Bolets à tubes libres, on ne compte qu'une espèce, le Boletus hepaticus, qui est comestible [...] On la connaît en France sous les noms de Foie-de-boeuf, Langue-de-boeuf, Glue de Chêne [...]» A.P. de Candolle, Essai sur les propriétés médicales des plantes, 332 (Crochard) - P.E.
foie-de-boeuf n.m. MYCOL. "champignon" - DDL 12, 1816 ; R, PR[77], fin 19e ; GLLF, Lex.[75], 1901, Lar. ; FEW (3, 491a), 1907, Lar. T. ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 528a (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF (héron -), cit. Michelet, 1856 ; PR[72], 1866 ; L, ø d.
Add.DDL
*1817 - «Nom que les Européens établis en Egypte donnent à un oiseau qu'on soupçonne être le HERON GARZETTE.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Boiste, 1829, Suppl. ; Landais, 1836 ; Complément Acad., 1842.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Michelet, 1856 ; PR[73], 1866 ; L, ø d.
1809 - «On rencontre le Héron garde-boeuf dans toute l'Afrique ; il est très-commun en Egypte et au Sénégal : les Européens établis dans ce premier pays lui ont donné le nom sous lequel il est décrit ici [...]» V. Audouin, Explication sommaire des Planches d'oiseaux, 299, in Description de l'Egypte, Hist. nat., I (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL. "champignon" - TLF, 1790, J.-J. Paulet [d'apr. DDL 18] ; FEW (5, 362b), GLLF, 1851, Landais ; L, DG, PR[73], ø d.
*1816 - «Parmi les Fistulines ou Bolets à tubes libres, on ne compte qu'une espèce, le Boletus hepaticus, qui est comestible [...] On la connaît en France sous les noms de Foie-de-boeuf, Langue-de-boeuf, Glue de Chêne [...]» A.P. de Candolle, Essai sur les propriétés médicales des plantes, 332 (Crochard) - P.E.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL. "champignon" - DDL 12, 1816, Candolle ; FEW (5, 362b), GLLF, Lex.[75], 1851, Landais ; L, DG, ø d ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 528a (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
pied de boeuf (jouer au -) loc. verb. JEUX ENFANTS - TLF (jeux [...] de pied de boeuf), cit. Sand, 1855 ; L (pied de boeuf), ø d.
1694 - «Quelque poupon [...] Jouäst sur ma cotte sans cesse / A frape-main, au pied de boeuf.» Furetière, L'Aenéide travestie, 54 - Bar, 175.
1762 - «Je crains que notre Uranie ne soit un peu trop grande pour des enfants ; qu'elle ne sache ni jouer à cloche-pied, ni à la main-chaude, ni au pied-de-boeuf, ni à cligne-musette, ni à coucoubay.» Diderot, Corresp., IV, 109 (Roth) - P.W.
1800 - «Pied-de-boeuf. Sorte de jeu.» Boiste, Dict.figure dans : Laveaux, 1828 ; Landais, 1834 ; etc.
pied de boeuf, pied-de-boeuf loc. nom. m. JEUX ENFANTS - DDL 4, 1694, Fur. ; FEW (8, 295b), 1718, Acad. ; TLF, cit. Sand, 1855.
1648 - «Et jouez [ma muse] avec Son Altesse / Au pied-de-boeuf, aux osselets [...].» Saint-Julien, Le Courrier burlesque de la Fronde, en vers, vol. 1, 4 (Janet, 1857) - TGLPF
sang-de-boeuf adj. COULEUR - FEW (11, 171a ; rouge -), D'Aub.
Au 19e- GR[85], cit. Bertrand, 1841 ; TLF, cit. Goncourt, 1891. 1800 - «[...] on a remarqué, ces jours-ci, l'oeillet sang-de-boeuf et les roses blanches.» Petites affiches de Paris, numéro 241, 1er fructidor an 8, 3981 - P.E.
tête-boeuf (la -) loc. nom. f. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] le gros Pineau, mon voisin à cause de son estable, (ne vous desplaise) qui ioint ma grange, iura dernierement la teste Boeuf son serment des bonnes festes, que de ceste année il ne semeroit auoine [...]» Let. de Jacques bon-homme paysan de Beauvoisis, 4 (Brunet) - P.E.
ventre de boeuf loc. interj. non conv. JURON - Hu (ventre beuf), Rab. ; TLF, ø d.
1595 - «Ventre de boeuf, respondit le gendarme en courroux, qui m'a amené ce limier de barreau ? si je prends mon cymeterre, peu s'en faut que je ne le vous couppe en deux, couilles, bourlet, et tout.» Nouv. des régions de la lune, in Satyre Ménippée, 351 (Charpentier) - P.E.
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