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bichon (mon -) loc. nom. m. non conv. T. AFFECTION - TLF, 1808, D'Hautel ; GR[85], cit. Monnier, 1835 ; GLLF, cit. Balzac ; L, ø d.
v. 1714 - «Pendant cette piteuse scène, Tarbé l'Excommuniée, renverse pots & plats, se donne des coups de poings dans le Nez, déchire son Tablier, embrasse le Patient, & lui léche le morviau. Mon Bichon, s'écrie-t'elle, quitte-t-on comme cela ses Amis sans le leur dire ? Tu étois si gaillard ce matin ?» Marivaux, Le Télémaque travesti, 179 (Droz) - P.E.
caresses de bichon loc. nom. f. pl. non conv. ACT. OBJET "fig. : coups" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1758 - «EGLE. Il n'y a pas plus de six mois, que ma soeur grande & belle, a été mariée à un beau jeune homme. D'abord, c'étoit les plus grandes amitiés du monde. Puis, insensiblement, le mari quitte sa femme, pour ne fréquenter que ses Amis & les Cabarets. Si elle s'en plaint : il gronde, il querelle. Bien souvent, celà finit par des caresses de Bichon. Oh dame ! Voilà qui n'est point de mon goût !» [Marcet de Mézières], Diogène à la campagne, 50 (Gosse) - P.E.
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