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bidon d'bière loc. nom. m. péjor. N. PEUPLE "Allemand" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «[...] les postes prennent les armes, veulent barrer la route, culbutons sans l'savoir un tas d'sacs à choucroute et d'bidons d'bière qui s'mettent à gueuler : halten ! halten ! [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 331 (s.l.n.d.) - G.S.
bière n.f. PHARM. "bière médicamenteuse" - TLF (cit.), GR[85], 1868, Deschamps d'Avallon.
1716 - «Biere purgative de Sydenham. [...] Elle purge doucement les férocitez & les autres humeurs par les selles & par les urines, on peut s'en servir pour le scorbut, pour les rhumatismes, pour les fluxions d'humeurs subtiles, pour purifier le sang.» N. Lémery, Pharmacopée universelle, 148-9 (2e éd., d'Houry) - M.C.E.
1749 - «LA BIÈRE DIURÉTIQUE.» M. Clausier, trad. : M. Quincy, Pharmacopée universelle raisonnée, II, 356 (d'Houry) - M.C.E.
1803 - «Bière anti-scorbutique. [...] Bière de quinquina.» S. Morelot, Cours élémentaire théorique et pratique de pharmacie-chimique, II, 228-9 (Poignée, an 11) - M.C.E.
1811 - «Bierre purgative de Sydenham. [...] Bierre antiscorbutique, ou Sapinette. [...] Bierre de quinquina.» J.J. Virey, Traité de pharmacie théorique et pratique, II, 69-70 (Rémont) - M.C.E.
1821 - «BIÈRE DIURÉTIQUE. [...] BIÈRE PURGATIVE.» J.B. Van Mons, Pharmacopée usuelle théorique et pratique, I, 175 et 176 (Louvain, Vanlinthout et Vandenzande) - M.C.E.
1822 - «VINS COMPOSÉS. Ils sont le résultat de l'infusion ou de la macération de diverses substances dans le vin. Cet agent dissolvant est préférable toutes les fois qu'il faut employer un médicament stimulant. La bière présente des avantages analogues. On prépare des vins, des bières ou des hydromels de kina, d'absinthe, de gentiane, de bourgeons de sapin, de quassia, ils sont dits suivant les cas antiscorbutiques, fébrifuges, stomachiques, etc. [...] BIÈRE DITE ANTISCORBUTIQUE. [...] On ordonne cette bière médicinale dans les cas où les vins médicinaux de même nature sont recommandés [...].» F. Fiévée, Pharmacologie magistrale, 47 et 132 (Méquignon-Marvis) - M.C.E.
1831 - «BIÈRE ANTISCORBUTIQUE. DE QUINQUINA.» Tarif à l'usage des pharmaciens, 13 (2e éd., Gratiot) - M.C.E.
1838 - «BRUTOLÉ DE RAIFORT COMPOSÉ. (Bière antiscorbutique, ou Sapinette).» N.-E. Henry et G. Guibourt, Pharmacopée raisonnée, 282b (2e éd., Bruxelles, Hauman) - M.C.E.
bière (ce n'est pas de la petite -) loc. phrast. non conv. VALEUR - FEW (15/I, 104b), DELF, fin 18e ; L, ø d ; TLF, cit. Villiers de l'Isle-Adam, 1883 ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1790 - «[...] quand un homme se trouve, sans y penser et sans le vouloir, criminel de LEZE-CHAMP D'AVOINE EN HERBE. Foutre ! ce n'est pas là de la petite bière... mordieu !» Jean Bart, numéro 30, 5 - P.E.
bière (n'être que de la petite -) loc. verb. non conv. , péjor. VALEUR "en parlant d'une personne" - R, cit. Duhamel ; DELF, cit. Goron ; PR[77], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «C'est la coqu'luche d' l'Inde entière. / Sur lui la faveur pleut d' tout' parts, / Et d'puis qu'il a celle de Mars, / Moi, je n' suis plus que d' la p'tit' bière.» Désaugiers, Cadet Buteux à la première représentation du Paria, 9 (Barba) - P.E.
bière (n'être que de la petite -) loc. verb. non conv. , péjor. VALEUR "en parlant d'une personne" - DDL 19, 1822, Désaugiers ; R, cit. Duhamel ; DELF, cit. Goron.
1806 - «LAMOUSSE. Ah ! Fi donc !... Cette Vénus, près de vous, n'est que de la petite bierre : je m'y connais.» Francis et Désaugiers, Mars en carême, 17 (Barba) - P.E.
bière de cognac n.f. BOISSON - absent TLF.
• bière de Coignac - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «LEANDRE. Seroit-ce qu'elle seroit chez ce Marchand de Bière de Coignac. Il sort.» Théâtre des boulevards, Le Courrier de Milan, III, 142 (A Mahon) - P.E.
bière médicinale loc. nom. f. PHARM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1739 - «Biére médicinale antiscorbutique.» H. Boerhaave, Traité de la matiere médicale, table des matières, 522 (Huart) - M.C.E.
1749 - «La Garence [...]. C'est une racine [...]. On s'en sert [...] dans toutes les obstructions des viscères, dans les constitutions cachectiques, & généralement dans les formes semblables de décoctions, de boissons & de bieres médicinales.» M. Clausier, trad. : M. Quincy, Pharmacopée universelle raisonnée, I, 243 (d'Houry) - M.C.E.
1803 - «Nous rangerons en conséquence sous le même ordre de médicaments, les vins médicinaux et la bière médicinale.» S. Morelot, Cours élémentaire théorique et pratique de pharmacie-chimique, II, 183 (Poignée, an 11) - M.C.E.
1819 - «Remarques sur la préparation des bières médicinales. Il y a des bières qu'on prépare en admettant des médicamens au moment de la fermentation, et d'autres bières dans lesquelles on se contente de faire infuser ces médicamens, après la fermentation.» J.J. Virey, Traité de pharmacie théorique et pratique, I, 389 (2e éd., Rémont) - M.C.E.
1822 - «BIÈRE DITE ANTISCORBUTIQUE. [...] On ordonne cette bière médicinale dans les cas où les vins médicinaux de même nature sont recommandés [...].» F. Fiévée, Pharmacologie magistrale, 132 (Méquignon-Marvis) - M.C.E.
1840 - «Enfin on rend la bière médicamenteuse en la chargeant des principes de certaines substances, telles que du quinquina, des bourgeons de sapin, des feuilles de petite centaurée, des plantes antiscorbutiques, etc. Ces composés prennent alors le nom de bières médicinales ou de brutolés (de brùton, bière). On les prépare en faisant simplement macérer dans la bière les substances médicamenteuses [...]. BRUTOLÉS, s.m.pl. [...] Dénomination adoptée par MM. Henry et Guibourt, dans leur Pharmacopée raisonnée, pour désigner tous les médicaments qui ont la bière pour excipient : ce sont par conséquent des bières médicinales.» Nysten, Dict. de méd., de chir., de pharm., 121b et 140b (8e éd., Bruxelles, Wahlen) - M.C.E.
bière-bock n.f. BOISSON - TLF (s.v. bière), ø d.
1870 - «PENDANT LA GUERRE Bières de Vienne (Autriche) et bières-bock façon Strasbourg chez HUTT FILS, 205, Faubourg-Saint-Martin, entrepositaire de la brasserie de la Patrie, à Strasbourg.» Le Charivari, 13 oct., Annonce - P.E.
rincé comme un verre à bière loc. adj. non conv. ARGENT "ruiné" - FEW, 1847, Balzac ; absent TLF.
1842 - «Merci, Jambe d'argent, ton antique est rincé. Rincé comme un verre à bière... il est nettoyé, c't homme, v'là ce que c'est.» Dupeuty et Cormon, Les Petits mystères de Paris, II, xvi - P.W.
sac à bière loc. nom. m. non conv. US. ALIM. "buveur de bière" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Ses auditeurs ordinaires étaient le maître du café, gros sac à bière silencieux et stupide, toujours en manches de veste et remarquable seulement par ses pipes à sujets [...]» F. Coppée, Les vices du capitaine, in La Vie pop., 4 juin, 230-1 - R.R.
épinette (bière d'-) loc. nom. f. rég. Canada BOISSON "boisson faite avec les jeunes pousses de l'épinette blanche" - TLF, cit. Morand, 1956 ; GR[85], cit. Godbout.
1762 - «[...] de petitte [sic] Bière d'épinette que Le dit marteau Entend aussy faire [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de François Simonnet, n° 94, 21 mai, [1] - TLFQ
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