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bâtons n.m. pl. EXPRESS.  "bâtons d'écriture" - TLF, cit. Sand, 1855 ; GLLF, cit. Daudet ; L, DG, R, Lex.[79], PR[82], ø d.
1829 - «[...] les enfants qui apprennent à écrire font des bâtons jusqu'à ce qu'ils aient rempli leur page.» A. JalLe Peuple au Sacre, 60 (Dénain) - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; DELF, cit. Flaubert ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; R, cit. Madelin ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1807 - «LA TULIPE. Dam ! j'suis comm' ça... quand on a l'air de vouloir mettre des bâtons dans les roues d'un amour honnête et respectif, et j' dis mieux : c'est qu' si le commissaire a l' malheur de parapher.... La première nuit d' ses noces s'ra son dernier jour. Et allez donc.» Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 15 (Barba) - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - DDL 19, 1807 [repris in DELF, GR] ; FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], ø d.
• jeter des bâtons dans la roue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Il est très-probable qu'il a semé des millions pour jetter des bâtons dans la roue, et pour arrêter la marche de la révolution...» Jean Bart, n° 155, 4 - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - DDL 19, 1807 [repris in DELF, GR] ; FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], ø d.
• fourrer des bâtons dans la roue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1802 - «PARCHEMIN. Ton papa ! j'ai beaucoup d'estime et de considération pour lui ; mais sa vie est dans les douteux, s'il s'ostine [sic] à fourrer des bâtons dans la roue de nos amours.» G. DuvalParchemin, 15 (Barba) - P.E.
bâtons (mettre des - dans les roues) loc. verb. RELAT. - DDL 19, 1807 [repris in DELF, GR] ; FEW (10, 490b), 1835, Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], ø d.
1792 - «Je serois plus content de voir guillotiner une douzaine de viédases qui mettent des bâtons dans les roues, que d'apprendre le gain d'une bataille [...] tant d'autres chenapans qui vouloient juger le ci-devant roi quand il n'étoit pas jugeable, mettent aujourd'hui des bâtons dans les roues quand il s'agit de le racourcir tout de bon.» HébertLe Père Duchesne , n° 189, 7 et n° 202, 6 (EDHIS) - P.E.
bâtons rompus (à -) loc. adv. ORGANISATION/RELATION "de manière non suivie ; avec de fréquentes interruptions" - FEW (10, 567a), 1622 ; DEL, BEI, cit. Ch. Sorel [1623] ; TLF, DHR, 1690, Fur. ; GLLF, ø d.
1605 - «A huict heures et demie, levé ; bon visage ; pissé, l'urine belle, courte, bien colorée ; vestu ; hargneux ; coiffé a bastons rompus J. HéroardJourn., 1, 618 (Fayard) - P.R.
1606 - «Dict sa leçon, assemble les lettres, a bastons rompus J. HéroardJourn., 1110 - P.R.
1608 - «Soupé à bastons rompus a cause d'une fontaine de fer blanc que l'on luy avoit apportée, par impatience de s'en jouer.» Journ., 1531 - P.R.
christiania avec bâtons loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le freinage avec les bâtons, moins utile pour les virages, aide souvent pour un arrêt. Le christiania-avec-bâtons, par exemple, est une manoeuvre utile dans certains cas critiques. Sur neige dure et bien lisse, le christiania sans bâtons est si facile que l'emploi des bâtons n'a de valeur que s'il importe, pour une raison quelconque, d'arrêter le dérapage dès que le changement de direction est obtenu. Le christiania-avec-bâtons bloque bien entendu le skieur beaucoup plus tôt que le virage sans bâtons.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 151 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania tombé (avec bâtons) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Les bâtons doivent être prêts à freiner si le leader tombe dans une crevasse. S'il tombe plantez vos bâtons dans la neige, amenez vos skis perpendiculairement à la ligne de marche et laissez-vous tomber du côté de vos skis opposé à la crevasse. Cet arrêt nommé 'christiania tombé avec bâtons' est l'enrayage le plus efficace si vous en avez le temps, mais si la poussée en avant est très forte il faut tomber n'importe comment pourvu que vous tombiez vite.» A.G., trad. : A. LunnLe Ski, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
conversion sur bâtons loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Il en est de même de la conversion sur bâtons, qui est le dérapage appliqué à la conversion.» L'Echo des Alpes, 31 - M.J.
couille (c'est de la - en bâtons) loc. phrast. non conv. VALEUR "c'est sans intérêt, sans valeur" - DArg., 1957, Sandry-Carrère ; absent TLF.
1894 - «[...] ils nous serineront que la conquête des municipalités est un truc galbeux. A cela, les paysans pourront répondre que c'est de la couille en bâtons : pour ce qui les regarde, y a une quinzaine d'années qu'ils ont fait cette garce de conquête et ils n'en sont pas plus bidards pour ça.» Almanach du Père Peinard, 15 (Papyrus éd.) - P.R.
descente sur les bâtons loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «La descente sur les bâtons proprement dite consiste à mettre soit un bâton unique, soit les deux bâtons réunis en un seul, entre les jambes. Le freinage avec les bâtons consiste à mettre les deux bâtons à droite ou à gauche et à les utiliser comme frein. [...] L'expression britannique correspondante 'stick-riding' comprend non seulement le procédé qui consiste à chevaucher les bâtons, mais aussi l'emploi des deux bâtons réunis en un seul et utilisés comme frein. Par 'descente sur les bâtons' nous comprendrons également les deux méthodes.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin , 149 et 145 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.