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Amstutz (bâton -) loc. nom. m. d'apr. all. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Staub (Zurich) présente un bâton Amstutz recouvert d'une gaine de tricot spécial, les différents modèles de la fixation 'Kandahar', le 'ski-pneu' qui remplace la peau de phoque, des peaux-caoutchouc, une nouvelle presse à skis 'Hespi', un bâton en Tonkin ligaturé tressé.» Ski-Sports d'hiver, n° 17, oct., 24 - C.T.
aveugle (crier comme un - qui a perdu son bâton) loc. verb. EXPRESS. - FEW (24, 35b), DELF, 1640, Oudin ; L, DG (- à qui on a pris -), R, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1611 - «[...] il eust eu beau crier comme vn aueugle qui a perdu son baston Advis de Mtre Guillaume nouvellement retourné de l'autre monde, 5 (s.l.) - P.E.
*1612 - «Et M. G. de plorer comme vn aueugle qui a perdu son baston, de souspirer comme vn amoureux transi, ie deuins muet comme vne carpe, aueugle comme vne taupe [...]» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 50 (Paris) - P.E.
*1612 - «[...] nous trouuasmes vne autre bande, qui crioient comme aueugles qui ont perdu leur baston il y auoit le bon Hyppocrate, et le roupieux de Galien Rhetoré, le stercophague Amathus, le marmiteux AEtius, le fouille-merde AEginete, parlant par reuerence, le pescheur Rondelet, le Iobelin du Laurens, et mille autres veaux fraisez qui soustenoient que la medecine meritoit le non d'art [...]» La Responce de Guérin à Me Guillaume, 20 (Milot) - P.E.
*1613 - «Turq. Monsieur en entrant en la cuisine ne le voyant pas ie l'ay vn peu poussé du coude, dont il s'est mis à crier comme vn aueugle qui a perdu son baston, mais courroux est vain, sans forte main : s'il auoit la force comme la volonté, il me plumeroit comme vn Canard.» S. BernardTableau des actions du jeune gentilhomme, 20 (Ledertz) - P.E.
aveugle (crier comme un - qui a perdu son bâton) loc. verb. EXPRESS. - DDL 19, 1611 [repris in DEL] ; FEW (24, 35b), BEI, 1640, Oudin ; L, Hu, GR[85], ø d ; absent TLF.
1534 - «Jusques à ce que nous les aiez rendues, nous ne cesserons de crier apres vous comme un aveuigle qui a perdu son baston, de braisler comme un asne sans cropiere, et de bramer comme une vacche sans cymbales.» RabelaisGargantua, 122 (Droz) - P.E.
1606 - «Alors il se mit à les cercher, & à crier, comme vn aueugle qui a perdu son baston, Qui a point veu nos Rapelez ? Sont-ils dedans ? Sont-ils dehors ? Ont ils pris la trauerse ?» [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites, 17 (2e éd., s.l.) - P.E.
aveugle (crier comme un bâton qui a perdu son -) loc. verb. plais.  EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «CASSANDRE. Je vous entends bien, car vous criez tous les deux comme un bâton qui a perdu son Aveugle Blanc et noir, in Théâtre des boulevards, II, 259 (A Mahon) - P.E.
1756 - «GILLES. Dame aussi, Monsieur, vous criez comme un bâton qui a perdu son Aveugle Le Muet, aveugle, sourd et manchot, in Théâtre des boulevards, III, 266 (A Mahon) - P.E.
1859 - «BOBECHE. - Hélas ! j'ai perdu ma bonne femme ; je l'ai perdue le jour même de sa mort. LAFLEUR. C'est tout simple ; tu as dû faire un beau bruit. BOBECHE. - Je t'en réponds ; je criais comme un bâton qui a perdu son aveugle P.-J. MartinLes Bonnes bêtises, 35 (Magnin) - P.E.
bâton n.m. ALP. - RSp., 1787, Saussure ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1772 - «Je descendis sans autre secours que celui de deux bâtons Deluc, Voy., cité in RSp., (s.v. descendre) - C.T.
*1773 - «Il faut être prudent sur cette glace, frapper du bâton avant que de poser le pied [...]» M.T. BourritDescription des glacieres, glaciers et amas de glace du Duché de Savoye, 49 (Genève, Impr. Bonnant ; réimpr. Slatkine, 1977) - C.T.
*1786 - «Chacun de nous se plaça entre deux guides qui tenoient fermement les deux extrêmités d'un de leurs grands bâtons ; ce bâton formoit du côté du précipice une espece de barriere sur laquelle nous nous appuyons [...]» H.B. de SaussureVoy. dans les Alpes, t. 2, 568 (Genève) - C.T.
bâton n.m. ALP. - DDL 27, 1772, Deluc ; RSp., 1787, Saussure ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1756 - «C'est dans son bâton qu'est la plus grande ressource d'un escaladeur.» Promenade au mont Pilate, in Journ. étranger, mars, 57 - P.E.
bâton n.m. SKI - RSp., GR[85], 1904 ; GLLF, TLF, ø d.
1893 - «On recommande un long bâton allant jusqu'à 2m,15 ; en plaine ou sur des pentes légères, deux bâtons courts peuvent être utiles aussi.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 89-90 - M.J.
1896 - «On activera la vitesse en plaine, en armant chaque main d'un bâton. Dans le cas où ces deux bâtons deviendraient gênants, ils sont faits de telle sorte qu'on pourra les accoler l'un à l'autre [...]» Le Moniteur dauphinois, 21 mars, 1 - M.J.
1903 - «L'équipement du coureur en ski comprend encore un ou deux bâtons ferrés. Ces bâtons sont parfois munis, près de la pointe, d'une rondelle en fer, ou, ce qui est bien plus recommandable, d'une petite raquette en miniature, formée d'un cercle de bois et de lanières de cuir, qui les empêche d'enfoncer trop profondément dans la neige. Dans les débuts, il est avantageux de se servir de ces deux bâtons qui équilibrent les efforts et les mouvements des bras, aident puissamment à la montée et assurent à la marche un rythme calme et régulier. Mais, dès qu'on le pourra, on quittera les deux bâtons pour n'emporter que le bâton de frêne long de 1m 50 à 2 mètres, dont on se servira d'ailleurs aussi rarement que possible, de façon à acquérir de l'équilibre par la souplesse et la précision des mouvements des jambes.» R. alpine, n° 3, mars, 71 - M.J.-C.T.
bâton n.m. CORPS  ÉROT. "verge" - DFNC, 15e ; GR[85], cit. Genet ; absent TLF.
• baston de jeunesse
  loc. nom. m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1574 - «Son guille la, son Calemard, / Son factoton, son Braquemard, / Son furon furetant sans cesse, / Son petit Baston de jeunesse [...]» JodelleOeuvres complètes, I, 428 (Gallimard) - P.E.
bâton n.m. CORPS  ÉROT. "verge" - DFNC, 15e ; GR[85], cit. Genet ; absent TLF.
• baston de lit
  loc. nom. m. - DFNC, ø d ; absent TLF.
1574 - «Son instrument dont il pissoit, / Sa guene, son Baston de Lit, / Sa joye du Monde, son V., / Son executeur tant propice / De l'infame et basse Justice.» JodelleOeuvres complètes, I, 429 (Gallimard) - P.E.
bâton n.m. CORPS  ÉROT. "verge" - DFNC, 15e ; GR[85], cit. Genet ; absent TLF.
• baston pastoral
  loc. nom. m. - DFNC, ø d ; absent TLF.
1574 - «Mais bien le membre le plus cher / Que sur luy on eust peu toucher. / C'est son Billard ; c'est son Bourdon. / Son Chalumeau, son gros Bedon, / Sa Piece de chair, son Bidault, / Son pousse bourre, son Ribault, / Son gentil Baston Pastoral, / Sa rouge branche de Coral [...]» JodelleOeuvres complètes, I, 428 (Gallimard) - P.E.
1655-67 - «[...] le simple maniement volontaire d'une main blanche et délicate qui se promène autour de leur baston pastoral est suffisant pour leur expliquer tous les mouvements de coeur de leur dame.» [Millot]L'Ecole des filles, 131 (La Bibl. privée) - P.E.
bâton n.m. CORPS  ÉROT. "verge" - DFNC, 15e ; GR[85], cit. Genet ; absent TLF.
• baston de mesure
  loc. nom. m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Je porte un baston de mesure, / Dont quinze poulces de loungueur, / Par les effects de la Nature, / Amortiroit vostre langueur.» Ballet des quolibets, in SigogneLes Oeuvres satyriques, 289 (Bibl. des curieux) - P.E.
bâton n.m. ÉCRIT. "signe que l'on trace au début de l'apprentissage de l'écriture" - TLF, cit. Sand, 1855 ; DHR, ø d.
1604 - «Mr le Chevalier luy demande congé pour aller estudier. Respond : "Pa etudié baton nou".» J. HéroardJourn., 1, 501 (Fayard) - P.R.
bâton (ne pas entendre le tour du -) loc. verb. CARACT. "fig." - absent TLF. tour du bâton "profit illicite" : Mat., 1648, Corn. ; L, cit. Saint-Simon ; BEI, Fur.
Compl.L (même texte, ø d)
1587 - «Qui doute aussi qu'il n'y ait quelques capitaines d'infanterie, lesquels estans payez pour cent hommes n'en tiennent pas trente en leurs compagnies, & encores se mocquent-ils des autres qui n'entendent pas le tour du baston, & les appellent lourdauts ?» F. de La NoueDiscours politiques et militaires, 131 (Droz) - P.E.
bâton creux loc. nom. m. non conv. ARME "fusil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «[...] qu'ils y viennent à présent : c'est qu'on vous leur rasera la moustache d'une belle manière : c'est avec des bâtons creux qu'on se bat, et non pas avec des crucifix.» Jean Bart, n° 129, 6 - P.E.
bâton d'aval loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - RSp., GR[85], 1904 ; GLLF, TLF, ø d.
1933 - «Dans cette position [saut tournant] extrêmement basse, vous avancez de côté, sans changer le grip naturel, dont vous tenez toujours les bâtons, le bâton d'aval (bâton intérieur du tournant voulu) et le plantez en avant, près de la spatule intérieure.» K. WickMan. du ski de descente, 53 (Fasquelle) - M.J.
bâton de chaise (mener une vie de -) loc. verb. non conv. VIE SOC. "faire la noce" - BEI, 1901, Vibert ; DEL, cit. L'Épatant, 1909 ; TLF, 1928, Lar. ; GR[85], cit. Cendrars, 1948 ; GLLF, ø d mener une noce - : BEI, 1883
1894 - «Une farceuse, vous savez, Mme Wasly. Elle nous la fait à la pose et à la vertu et elle mène une vie de bâtons de chaise. Oui, oui, en cachette de sa belle-mère chez qui elle habite.» A. CimDemoiselles à marier, 192 (Chailley) - P.R.
bâton de maréchal loc. nom. m. ÉVÉN.  "fig." - TLF, cit. Lacordaire, 1847 ; GLLF, cit. Balzac ; R et PR[77] (c'est son -), ø d.
1832 - «[...] nous vîmes, sous un des ormes du chemin, un de ces vieux pauvres chenus et cassés qui ont obtenu le bâton de maréchal des mendiants, en vivant à Bicêtre comme les vieilles femmes indigentes vivent à la Salpêtrière.» Balzac, La Transaction, par. IV, in L'Artiste, [11 mars], 64-65pré-orig. du Colonel Chabert - M.C.E.
1844 - «Embrasser la carrière de limonadier, devenir entrepreneur de bal public, ce beau sort paraissait être en effet le bâton de maréchal d'un fainéant.» Balzac, Les Paysans, I, ch. XI, in La Presse, 19 déc., [1ère page], col. 2 - M.C.E.
1847 - «Au moment où Pons rencontra Schmucke, il venait d'obtenir [...] le bâton de maréchal des compositeurs inconnus, un bâton de chef d'orchestre !» Balzac, Le Cousin Pons, ch. III, in Le Constitutionnel, 20 nov., 251b - M.C.E.
bâton de maréchal (avoir le/son - dans sa giberne) loc. verb. PROVERBE - L, GLLF, GR[85], 1866 ; TLF, cit. Augier, 1874 ; DEL, ø d.
1841 - «Vous avez tous dans vostre giberne le bâton de maréchal, - a dit à son tour, il y a quelque vingt ans, un facétieux monarque français, aux troupiers exclusivement préposés à la garde de sa royale et grosse personne.» E. Marco de Saint-HilairePhysiologie du troupier, 121 (Aubert) - P.E.
bâton double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Les uns et les autres ont le bâton double, dont l'emploi paraît avoir leur préférence.» La Montagne, n° 2, févr., 79 - C.T.
1908 - «La marche en plaine avec le secours efficace du bâton double est un art à part.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 12 (Grenoble) - C.T.
bâton ferré loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. bâton, n.m. : DDL 27, 1772, Deluc ; RSp., 1787, Saussure ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1741 - «La montée étoit si rapide qu'il nous falloit quelquefois nous accrocher avec nos mains et nous servir de bâtons ferrés pour nous soutenir.» Windham, Relation d'un voy. aux glacières de Savoie, in Echo des Alpes, n° 2, 93 (1879) - P.E.
1852 - «BATON, s.m. [...] long morceau de bois mince et cylindrique, qu'on peut tenir à la main et qui sert à plusieurs usages. Bâton ferré La ChâtreDict.aussi dans Lar. GDU, 1872 - TGLF
bâton gradué loc. nom. m. DISTILL.  MÉTROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Il s'est élevé des contestations entre les acheteurs & les vendeurs, au sujet du mêlange des premieres & des secondes eaux-de-vie : pour y mettre fin, le Roi a ordonné, par un Arrêt de son Conseil du 10 Avril 1753, que les eaux-de-vie seroient tirées au quart, garniture comprise, c'est-à-dire, par exemple, qu'en sondant dans le bassiot avec le bâton gradué, si la liqueur monte au n°.20, il y a vingt pots d'eau-de-vie, qu'on peut conserver marchande, en y faisant couler cinq pots de seconde, ce qui fera vingt-cinq pots [...]» M. MunierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 226 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
bâton percé loc. nom. m. non conv.  ARME  "fusil" - TLF, cit. Le Roy, 1899 (même texte).
1899 - «On pense bien qu'étant toujours dehors et dans les bois, je n'avais garde d'oublier la chasse. Et, en effet, je l'aimais toujours de passion, et mon fusil était toujours dans la cabane chargé, tout prêt. Seulement il ne faut pas croire que lorsqu'on est au travail, et qu'on a des fourneaux allumés, on puisse faire péter le bâton percé aussi souvent qu'on veut : ce n'est que toutes les fois qu'on peut.» Le RoyJacquou le Croquant, 362 (Livre de poche) - J.H.
bâton rompu loc. adj. CARACT. "fig. : décousu ; pour une personne" - L, cit. Courrier ; absent TLF.
1767 - «Je me flatte que demain vous dinerez et souperez avec moi tête à tête ; nous en aurons bien à dire. Je suis comblée de joie : mais j'ai en même temps une peur terrible ; attendez-vous à me trouver bien bâton rompu Mme du DeffandCorresp., let. à H. Walpole, 23 août, t.1, 443 (Plon, 1865) - M.C.
bâton à sabre loc. nom. m. MILIT.  SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Dans les exercices militaires de ski, les officiers et la troupe sont particulièrement embarassés par l'épée ou le sabre, ainsi que la carabine [...] L'auteur a fait établir pour ces motifs un bâton à sabre, auquel on peut attacher le sabre, ou l'épée.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 64 (Berger-Levrault) - M.J.
bâton à skis loc. nom. m. SKI bâton : RSp., GR[85], 1904 ; GLLF, TLF, ø d.
1893 - «Parlons encore d'un accessoire généralement usité par les coureurs, c'est le bâton à skis, semblable pour la longueur aux bâtons ordinaires de montagne.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 86 - M.J.
bâton-guide n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «A. Baunwart, à Zurich (Suisse). - Véritables patins à neige norvégiens et bâtons-guides (vente en gros).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 62 - M.J.
virage sauté à double bâton loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LE VIRAGE SAUTE A DOUBLE BATON Si l'on est lourdement chargé ou fatigué, on plantera les deux bâtons du côté où l'on désire sauter. La technique du virage sauté à double bâton ne diffère pas par ailleurs de celle du virage sauté normal. N'importe qui trouvera cette méthode beaucoup moins fatigante que la méthode ordinaire.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.