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avec cela loc. adv. non conv.  PHRASÉOL.  "en outre" - FEW (24, 30b), 1671, Pomey ; R, cit. Daudet ; TLF, cit. Cendrars, 1948 ; GLLF, cit. Camus ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1633 - «[le poisson] est tout corrompu ou salé à demy, et noz rivières ou plustost nos torrentz d'allentour nous en fournissent si peu que rien. Avec cela les oeufs et toutes sortes de laictages ne nous sont pas moins défendus que la chair. Jugez doncques si parmy nous le caresme ne doibt pas estre austère.» GassendiLet. familières à François Luillier, 85-86 (Vrin) - P.E.
avec cela loc. adv. non conv. PHRASÉOL. "en outre" - DDL 19, 1633, Gassendi [repris in GR] ; FEW (24, 30b), 1671, Pomey ; TLF, cit. Fromentin, 1857 ; L, GLLF, ø d.
• avec ce
  - FEW, 1530 ; absent TLF.
1516 - «[...] les sergens qui y seront présens, douze deniers chacun : et avec ce pourront prendre en despense, pour plus légèrement marchander avec les marchands, quarante sols, et au dessous, et non plus [...]» Ordonnance, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 54 (Plon) - P.E.
avec cela loc. adv. non conv. PHRASÉOL. "en outre" - DDL 19, 1633, Gassendi [repris in GR] ; FEW (24, 30b), 1671, Pomey ; TLF, cit. Fromentin, 1857 ; L, GLLF, ø d.
1587 - «Ce fut un personnage de famille tres-riche, & avec cela prudent, grand negociateur & trafiqueur [...]» F. de La NoueDiscours politiques et militaires, 538 (Droz) - P.E.
1589 - «Et avec cela ces Deputez sont venus à ceste audace, que si sa Majesté ne leur accordoit ce qu'ils demandoient, d'user de paroles emportantes [...]» E. Pasquier, Remonstrance aux Français, in E. PasquierEcrits politiques, 136 (Droz) - P.E.
avec cela loc. adv. non conv. PHRASÉOL. "en outre" - DDL 19, 1633, Gassendi [repris in GR] ; FEW (24, 30b), 1671, Pomey ; TLF, cit. Fromentin, 1857 ; L, GLLF, ø d.
• avec ça
  - FEW, Lacher ; TLF, cit. Cendrars, 1948 ; GLLF, cit. Camus ; DEL, GR[85], ø d.
1692 - «LA PORTEUSE D'EAU. Tenez, Monsieu, je n'y voulois pas venir. C'est un avaleur de Chretiens, qui m'a poussée la fourche au cul. Il a pus fait de blasfêmes pour m'obliger à demander cette réponse. Avec ça, il avoit toujours sa brette à la main, & sans d'honneste monde qui s'est mis entre deux, il m'auroit enfilée. Ah ! le méchant Vaut-rien !» [Fatouville], La Précaution inutile, in GherardiLe Théâtre ital., I, 444 (Braakman) - P.E.
1750 - «Avec ça, c'est une grande Breune qui a les deux yeux fendus [...]» Le Paquet de mouchoirs, 23 (A Calceopolis) - P.E.
avec cela que ... loc. conj. non conv.  PHRASÉOL.  "en outre" - R, cit. Hugo ; GLLF, cit. Huysm. ; PR[77], cit. Daudet ; TLF, Lex.[75], ø d.
1830 - «LENFANT. [...] demain au matin, sur le coup de quatre heures, j'irai à Ville-d'Avray, voir ma femme, avec cela que ma petite dernière a la rougeole [...]» Les Barricades de 1830, 66 (Levavasseur) - P.E.
avec tout cela loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mol. ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1605 - «Avec tout cela, que Dieu se soit mis à la partie pour le vous conseiller en vostre dormant.» E. PasquierLet. familières, 288 (Droz) - P.E.
avec tout cela loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mol. ; GLLF, ø d ; absent TLF.
• avec tout ça
  - DDL 32, 1790 ; TLF, cit. Aragon, 1936.
1700 - «DE LORLE seul. Avec tout ça, voyez ce que c'est que de bailler aux filles bon exemple, comme j'en baille à Colette, moi. Je ne sis point libartin, je la tiens de court, je vous la sarmone ; aussi ça est-il d'une douceur, d'une simplicité ; ça ne me fera point de frasque.» Dancourt, Les Trois cousines, in DancourtLes Oeuvres de théâtre, VIII, 115 (Libraires associés) - P.E.
avec tout ça loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - TLF, cit. Aragon, 1936 avec tout cela : GLLF, ø d
1790 - «La mère Gogo. Je voulons ben croire, madame Saumon, tout ce que vous nous chantez ; mais, avec tout ça, du depuis neuf ou dix mois que ces messieux fesont leux embarras, je ne voyons pas tant trop ce qu'ils ont fait pour nous [...]» Le Goûter de la Courtille, 6 (s.l.n.d.) - P.E.
avec ça que loc. conj. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1809, Désaugiers ; DEL, GR[85], 1820 [d'ap. DDL 19] ; FEW (24, 30b), 1831, Hugo ; L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1948 ; GLLF, ø d.
• avec ce que
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1531 - «Ad paupertatem accessit infamia, Auec ce quelle est poure, elle est deshonoree.» R. EstienneDictionarium, 4 r° - P.E.
1561 - «Ceux qui ont le palais fendu, sont plus difficiles à guarir : & auec ce, qu'ils parlent tousiours du nez.» P. FrancoTraité des hernies, 457 (Cercle du livre précieux) - P.E.
v. 1562 - «[...] cependant le blece mourut, accoulpant deuant Iohan Philippe de sa mort, auec ce quil y hauoit des tesmoings qui le confermoient [...]» F. BonivardAdvis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 51 (Impr. Fick) - P.E.
1586 - «Avec ce que les difficultez [...] sont si apparentes que je ne voy pas qu'elle se puisse fayre [...]» R. de LucingeLet. sur la cour d'Henri III en 1586, 243 (Droz) - P.E.
1595 - «Avec ce qu'il estoit devenu merveilleusement laid, à cause d'une courtoisie de sa dame, qu'il avoit entre les jambes [...]» Nouv. des régions de la lune, in Satyre Ménippée, 360 (Charpentier) - P.E.
avec ça que loc. conj. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1809, Désaugiers ; DEL, GR[85], 1820 [d'ap. DDL 19] ; FEW (24, 30b), 1831, Hugo ; L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1948 ; GLLF, ø d.
1781 - «GUILLAUME [...] Oh ! ça n'iroit pas jusque là, va. Ma mère aime l'argent ; mais dans le fond, a' m'aime encore davantage ; avec ça que je mène tout son commerce.» [Guillemain]L'Enrôlement supposé, 6 (Cailleau) - P.E.
1783 - «Madame THOMAS. Ah ! queu course ! BADEAU. Tant mieux ! ça li prouvera mon ardeur. Aveuc ça que je ne veux pas que mon Bouquet soit de la poudre tirée aux moigneaux.» GuillemainLes Cent écus, 9 (Cailleau) - P.E.
avec ça que ... loc. conj. non conv.  PHRASÉOL.  "en outre" - FEW (24, 30b), 1831, Hugo ; L, R, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1948 ; GLLF, Lex.[75], DELF, ø d.
Add.DDL :
*1820 - «COCO, pleurant. Maman, j'ai encore faim. LAMECHE. Eh ! ben, l'Amour, mange ton poing, et garde l'autre pour demain. MANON. Allons, Coco, soyez sage, et ne pleurez pas ; ce pauvre petit canard, dame ! il n'a pas coutume d'être trimballé.... avec ça qu'il sort d'avoir la rougeole.» Brazier et MélesvilleLes Dieux à la Courtille, 17 (Fages) - P.E.
*1821 - «MADAME FRAICHE-MAREE. C'est que j' vons en débiter pas mal. EUSTACHE. Oh ! vous en faites fièrement avaler ! avec ça que vous êtes une commère qui savez joliment amorcer vot' monde.» Francis et DartoisLa Marchande de goujons, 5 (Delaunay) - P.E.
*1830 - «MADAME POUPART. Avec ça que mon embarras se compliquasse : son monsieur n'est pas à Paris, et pis, c'est un protestant.» [Loève-Weimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, II, 96 (Barbezat) - P.E.
*1842 - «ATHENAIS. Pardine ! j'aurais épousé mon cousin Polydore, je le sais bien... Avec ça que c'est fait pour vous monter la tête ; un jeune-france qui applique ses hautes capacités au commerce des tricots [...]» Langlé et DevilleneuveUn Bas bleu, 3a (Magasin théâtral) - P.E.
avec ça que ... loc. conj. non conv. PHRASÉOL. "en outre" - DDL 19, 1820, Brazier et Mélesville [repris in DELF, GR] ; FEW (24, 30b), 1831, Hugo ; L, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1948 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
1809 - «ANDRE, seul. Avec ça que, comme portier de la maison, rien ne doit entrer ni sortir que je ne le voie... et qu'on pourrait m'accuser d'avoir trempé les mains là dedans...» DésaugiersLe Départ pour St-Malo, 9 (Masson) - P.E.
1815 - «PATAPAN [...] je défie bien qu'on les reconnaisse affublées comme elles le seront ; il les prendra pour des hommes, c'est sûr. FANCHETTE. Avec ça, qu' la peur grossit les objets.» Désaugiers et GentilUne Journée au camp, 30 (Barba) - P.E.
bien (être - avec qqn) loc. verb. RELAT. "être en bons termes avec qqn" - GR[85], cit. Corn. ; TLF, cit. Bonstetten, 1824.
1584 - «GENEVIEFVE [...] Croyez qu'en tout evenement le Seigneur Basile ne nous manqueroit point, avec lequel je serois aussi bien, pour le moins, qu'avec Eustache [...].» O. de TurnèbeLes Contens, 15 (Didier, STFM, 1964) - P.E.
chasse (aller à la - au pain avec un fusil de toile) loc. verb. ARGENT - absent TLF
Compl.Ls (même texte)
1791 - «[...] il falloit ne pas embellir sa triste chaumière pour ne pas se voir réduit quelque jour à aller à la chasse au pain avec fusil de toile [Lemaire]151e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
chien (ne pas attacher son - avec des saucisses) loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig. : être avare" - L, FEW (11, 107b), GLLF, 1870 ; DG, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1936 ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1643 - «[...] il y a plus (proche d'eux) de quoy apprendre que de quoy prendre, car sur ma foy ils ne donnent rien, et à ce que je voy on n'attache pas dans Paris les Chiens avec des Saucisses comme l'on m'avait fait accroire.» A. GantezL'Entretien des musiciens, 141 (Claudin) - P.E.
1819 - «LA DAME. Il n'attache pas les chiens avec des saucisses, monsieur Mardochée ; mais c'est un brave homme quoique ça [...]» E. GosseProverbes dramatiques, I, 315 (Ladvocat) - P.E.
christiania avec bâtons loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le freinage avec les bâtons, moins utile pour les virages, aide souvent pour un arrêt. Le christiania-avec-bâtons, par exemple, est une manoeuvre utile dans certains cas critiques. Sur neige dure et bien lisse, le christiania sans bâtons est si facile que l'emploi des bâtons n'a de valeur que s'il importe, pour une raison quelconque, d'arrêter le dérapage dès que le changement de direction est obtenu. Le christiania-avec-bâtons bloque bien entendu le skieur beaucoup plus tôt que le virage sans bâtons.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 151 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania tombé (avec bâtons) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Les bâtons doivent être prêts à freiner si le leader tombe dans une crevasse. S'il tombe plantez vos bâtons dans la neige, amenez vos skis perpendiculairement à la ligne de marche et laissez-vous tomber du côté de vos skis opposé à la crevasse. Cet arrêt nommé 'christiania tombé avec bâtons' est l'enrayage le plus efficace si vous en avez le temps, mais si la poussée en avant est très forte il faut tomber n'importe comment pourvu que vous tombiez vite.» A.G., trad. : A. LunnLe Ski, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
clou (démêler sa tignasse avec un -) loc. verb. non conv. COIFF. "se peigner sommairement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1889 - «J'ai la tignasse embroussaillée, je la démêle, comme on dit, avec un clou, - je vois pas pourquoi je bichonnerais mes flanches ?» Almanach du Père Peinard, 33, citant son n° 1 (Papyrus éd.) - P.R.
contrebande (être de - avec qqn) loc. verb. RELAT.  "inspirer de la méfiance" - FEW (15/I, 55a), 1701, Fur. ; DG, Mme de Sév. (autre texte) ; GLLF, ø d ; absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1671 - «Je vois bien, ma fille, que vous pensez à moi très souvent et que cette maman mignonne de M. de Vivonne n'est pas de contrebande avec vous.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 13 mai, I, 289 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
cousu (être - avec qqn) loc. verb. non conv.  RELAT.  "ne pas quitter qqn" - L, cit. Mme de Sév. (autre texte) ; FEW (2, 1088b), DELF, 1787, Féraud ; absent TLF.
1676 - «Elle [la princesse] croit que la Monaco contribue à cet oubli, afin de lui soustraire les aliments, et qu'elle ne vienne point à Paris, où la proximité [de la princesse] lui ôte toujours un peu le plaisir d'être cousue avec Madame : leur haine est réciproque.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 8 janv., II, 18 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies
dame de pique (coucher avec la -) loc. verb. non conv. JEUX CARTES "aimer jouer aux cartes" - DEL, cit. Vallès, 1885 ; TLF, cit. Feuillet, 1890 ; GLLF, GR[85], ø d.
1865 - «DÉGODIN. [...] ce jeune homme est joueur comme les cartes... il couche avec la dame de pique...» Labiche, Premier prix de piano, in LabicheThéâtre, 404 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dindons (ne pas avoir gardé les - ensemble/avec qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - L, TLF, DEL, GR[85], ø d.
1832 - «BOURGUIGNON, à part et reculant. Diable ! voilà un poltron qui devient fatigant... (Haut) mais mon camarade... DODINET. Vous n'avez pas gardé les dindons avec lui !...» Carmouche et de CourcyLes Deux Grivet, 33 (Marchant) - P.E.
désespoir ((avec) l'énergie du -) loc. adv. ACTION  AFFECT. "(avec une) résolution extrême qu'inspire une situation désespérée" - TLF, cit. Ponson du Terrail, 1859 ; GLLF, GR[85], ø d.
1790 - «Le respect du droit des Titulaires [...] le danger d'aliéner les Capitaux de l'Eglise [...] fournissoient des moyens de défense aux Députés Ecclésiastiques. Ils les ont employés avec l'énergie du désespoir, mais inutilement.» Mercure historique et politique de Bruxelles, n° 1, 2 janv., 26 - P.E.
feu (jouer avec le -) loc. verb. ÉVÉN. "fig. : jouer avec le danger" - GLLF, GR[85], 1844, Balzac ; BEI, fin 19e ; TLF, cit. Vailland, 1945 ; DEL, ø d.
1828 - «Toutefois, il ne pensait pas que l'on dût plaisanter avec la guillotine, et depuis longtemps il évitait toute affaire qui eût pu l'envoyer rejoindre son père, sa mère, un de ses frères et sa soeur Florentine, tous exécutés à Rouen. Quand il parlait d'eux et de la fin qu'ils avaient faite, il lui arrivait souvent de dire : Voilà ce que c'est que de jouer avec le feu ; aussi l'on ne m'y prendra pas [...] VidocqMém., 1, 386 (Tenon) - P.R.
fichtre (pas un - avec) loc. adv. non conv.  MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Non, je n'ai que mes quarante-cinq sous et pas un f... avec Mém. de Vidocq, III, 146 - Fr. mod., 15, 196.
1847 - «[...] je vous donne vingt minutes, pas un fichtre avec L. F. RabanLes Mystères du Palais-Royal, I, 80 - Fr. mod., 15, 196.
fracas (avec perte et -) loc. adv. non conv. ÉVÉN. "très fortement" - FEW (8, 224b), 1931, Chautard ; DEL, DHR, ø d ; absent TLF.
1898 - «Or, ce même projet fut repoussé avec perte et fracas par le Congrès corporatif.» E. PougetLe Père Peinard, 30 janv., 147 (Galilée, 1976) - P.E.
fréguer (avec qqn) v.intr. rég.  Afrique Nord ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Un osquinfe que je le connais pas, que jamais je l'ai vu ni un côté ni l'aute, que je sais pas d'oùsque qui sort et rien, y se mêle de m'écrire une lettre pour dire qui s'a vu ma soeur à Boufarik et qui se voudrait fréguer vec elle à la mode d'ici.» MusetteCagayous, pochades algériennes, 91 (Alger, Impr. Mallebay) - P.E.
huile de lièvre (baptiser avec de l'-) loc. verb. rég.  Bretagne "/expression utilisée à propos des innocents/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «Le lendemain, un fils Le Berre apportait deux homards à la cure et, après avoir bien hésité, bien mouillé sa langue et bien regardé le plancher, il exposa son histoire : la mère battait la campagne. Malgré tout le respect qu'il lui devait, il ne pouvait pas ne pas savoir qu'on l'avait baptisée avec de l'huile de lièvre (1) [...] [Note 1] Se dit des innocents [...].» H. QueffélecUn Recteur de l'île de Sein, 205 (Rombaldi, 1970) - J.C.
identifier (s' - avec qqch.) v.pron. CARACT. "/à propos d'une personne/" - GR[85] (- avec la nature, l'histoire), cit. Flaubert, 1845 ; absent TLF.
1799 - «[...] dès le premier coup-d'oeil que je jettai sur la glace, je sentis quelque chose en moi d'extraordinaire ; je dédaignai, sans le faire appercevoir à mademoiselle Bernard, la siamoise qui avait voilé ma vertu, et je m'identifiai, si je puis me servir de cette expression, avec la robe de mousseline.» Nanette la jolie écosseuse, 26 (Vincent) - P.E.
patineur avec/en skis loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Le patineur avec skis n'atteint pas, à la montée, une vitesse plus grande que celle d'un piéton en été [...]» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 89 [citation d'un article all. de 1893] - M.J.
1902 - «Mais, en dehors des qualités d'endurance physique, il en est d'autres que le patineur en skis, pour être sûr de lui-même, doit posséder à un plus haut degré que le marcheur, ce sont celles d'endurance morale.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 72 - M.J.
perte de/du contact (vital) avec la réalité loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Moor (- avec le réel) [1966].
1923 - «[...] il s'agit de s'entendre sur ce terme [schizophrénie]. Nous ne le prenons pas dans le sens étendu de Bleuler. Si nous avons surtout en vue, de même que cet auteur, la perte du contact vital avec la réalité, nous ne l'envisageons qu'autant qu'elle s'accompagne d'une symptomatologie bien spéciale qui souvent, il faut bien le dire, fait penser à la démence précoce classique, mais qui est toujours l'expression plus ou moins clairement exprimée d'une activité psychique morbide originellement exempte d'affaiblissement démentiel, - laquelle constitue le fond même de la maladie.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, Considérations sur la constitution schizoïde et la constitution paranoïaque, in L'Encéphale, sept.-oct., 481 - M.C.
1926 - «Un facteur d'ordre organique est ainsi pour Bleuler le point de départ de la schizophrénie [...] Ce relâchement [des associations] constitue le trouble mental primitif. Bleuler en fait découler tous les autres. Par contre, il ne fait pas de la perte de contact vital avec la réalité le point central de sa conception. Il ne l'envisage pas ainsi. De là une certaine dualité entre la conception de mon maître et la façon dont je l'avais présentée [...] Quoi qu'il en soit, il paraît utile de remettre aujourd'hui les choses au point, ceci dans l'intérêt même de la discussion. C'est dans ce but que je viens réclamer la paternité de la notion de perte de contact avec la réalité, en tant que trouble essentiel de la schizophrénie.» E. Minkowski, Démence précoce, schizophrénie, schizoïdie, in Annales médico-psychol., I, 259-60 - M.C.
1927 - «Sur bien des points je m'écarte de Bleuler, et plus particulièrement, sous l'influence de Bergson, je vois le trouble initial de la schizophrénie non pas dans un relâchement des associations, mais dans la perte de contact vital avec la réalité ; c'est de cette perte de contact que j'essaie de déduire les symptômes cardinaux et les manifestations les plus caractéristiques de la schizophrénie.» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 5 (Payot) - M.C.
pied (être de plain/plein - avec qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "être sur le même plan" - TLF, 1862, Hugo ; GR[85], cit. Suarès, 1936 ; GLLF, déb. 20e.
1792 - «NICOLAS. Ah ben mais, c'est différent à elle !... toi !... pardine ! je sommes de plein pied avec Claudine. Mais avec vous !... ah ! sarpedié ! m'est avis que je jurerions si je vous disions toi DorvignyLa Parfaite égalité, 9 (Barba) - P.E.
pincettes (être à prendre avec des -) loc. verb. non conv. HYG. CORPS "être sale" - FEW (8, 543b), 1835, Acad. ; L, ø d n'être pas : FEW, GLLF, DELF, GR[85], 1835, Acad. ; Lex.[79], ø d ; ne pas toucher qqn avec des - : TLF, 1835, Acad.
1799 - «Vernier, voilà vingt-cinq louis ; va acheter quelque chose à ta femme, car elle est à prendre avec des pincettes, et ne faites pas de sottises en route.» Pigault-LebrunMon Oncle Thomas, III, 98 (Barba) - P.E.
porte (n'avoir jamais passé par une - [avec une somme d'argent]) loc. verb. non conv. ARGENT "ne pas posséder une telle somme d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1624 - «CAPITAINE [...] Assûre toy, vilain de quatre races, que ta desobéissance te couste un habit de dix pistoles. GALAFFRE. Vous et elles ne passates jamais par une porte Les Ramonneurs, 64 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
1633 - «ALAIGRE. Je crois que dix escus et luy ne passèrent jamais par une porte Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 218a (Laplace, Sanchez) - P.E.
1811 - «RAMPONEAU. Excuse ma surprise ; mais cinquante louis et Taconnet, ne passent pas souvent par la même porte MartainvilleTaconnet, 33 (Barba) - P.E.
pousser le temps avec l'épaule loc. verb. CARACT.  "vivre petitement en attendant mieux" - FEW (13/I, 186a), 1694, Acad. ; L, 1776, D'Alemb. ; absent TLF.
Compl.DG (Mme de Sév.)
1671 - «[...] voilà comme je suis à toujours pousser le temps avec l'épaule, et c'est ce que je n'aimais point à faire, et que je n'avais fait de ma vie, trouvant toujours que le temps marche assez sans qu'on le hâte d'aller.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 11 nov., I, 378 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
rage (faire - avec/de ses pieds tortus) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : ne faire rien qui vaille" - FEW (8, 295a), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1596 - «M. L'autre est : Que plusieurs Peres Iesuites (dont ils font rage des pieds tortus, comme de gens d'un autre monde) soubz le manteau d'un passeport, et autrement se callent dans leur terroir. Et voy-là le pot aux roses de par-bieu, c'est icy (mon coeur) ou gist le lieure [...]» R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 110 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
regarder qqn avec des yeux truculents loc. verb. RELAT.  "regarder de travers" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1743 - «Regarder q. avec des yeux truculents, i.e. de travers [...]» Père PotierFaçons de parler, III, 255b - Langue fr. au Québec, n° 5, 20.
rien (avec - on n'a -) loc. prov. ARGENT  PROVERBE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «Mlle Pincemiette. Que veux-tu z'y faire, avec rien on n'a rien, et c'est un trafic que l'argent à Paris.» Moeurs parisiennes. Un lundi à la barrière du Mont-Parnasse, 5 (Herhan) - P.E.
rompre avec qqn loc. verb. RELAT. "mettre un terme à des relations avec qqn" - GLLF, 1663, Corn. ; GR[85], cit. Romains ; absent TLF rompre : FEW (10, 566b), GLLF, GR[85], 1636, Monet
1635 - «[...] l'envie me vint bien forte de rompre totalement avec luy, et de luy bien river son clou [...].» G. Naudé, in Les Correspondants de Peiresc, 111 (103) (Genève, Slatkine, 1972) - P.E.
rouler avec loc. verb. péjor. PROSTIT. "avoir des relations galantes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. rouler : TLF, cit. Bourget, 1890).
1882 - «Mais elle, elle s'ennuyait... Elle roulait avec tous les officiers...» Guérin-Ginisty, La Fange, in La Vie pop., 6 août, 371 - R.R.
sabots (voir venir avec ses gros -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GLLF, DELF, 1848, G. Sand ; R, PR[77], cit. G. Sand ; DG, Lex.[75], ø d.
• arriver avec ses gros sabots
 - Lex.[75], cit. Sarrazin.
1790 - «On va me dire, qu'on m'apperçoit arriver avec mes gros sabots de bois de peur qu'on ne m'entende marcher ! [...] Eh oui foutre ! il ne faut pas être sorcier pour deviner mon but...» Jean Bart, numéro 89, 4 - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
Formule d'approche :
1587 - «[...] vous verrez que je suis bon devin. Je vous sens venir : vous portez des bots et sabots Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 221 (Jouaust) - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
• entendre qqn venir avec ses (gros) sabots
  - TLF, GR[85], cit. Mauriac, 1923.
1624 - «Un homme de village est tousjours mal accort, / Rustique, impertinent ; il n'a point de methode, / Il ne sçait ny danser ny baller à la mode. / 'Oüy, voire, c'est mon', ce sont ses plus beaux mots ; / On l'entend bien venir avecque ses sabots J. DulorensPremières satires, 15 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
stem avec un ski, stemm avec un ski loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «étude du 1/2 chasse-neige amont appelé stem avec un ski [...]» La R. du ski, n° 1, janv., 11 - C.T.
sucer qqch. avec le lait loc. verb. INTELL. "fig. : être imprégné dès son plus jeune âge d'une idée, d'une croyance, d'une opinion" - TLF, 1624-28, Hardy ; FEW (12, 388b), GLLF, DHR, 1640, Corn. ; DEL, 17e.
• sucer qqch. avec la mamelle
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1574 - «Car comme ainsi soit qu'il ait esté nourry, et bien instruit en l'Eglise de Dieu des son enfance, et qu'il ait succé sa parole avec la mammelle [...].» J. de Léry, in G. NakamAu lendemain de la Saint-Barthélémy, 223 (Anthropos, 1975) - P.E.
être avec [quelqu'un] loc. verb. non conv. FAMILLE "vivre en concubinage" - GR[85], cit. Flaubert, 1845 ; GLLF, av.1870, Mérimée ; TLF, ø d.
1835 - «Leuwen FILS est actuellement avec Mademoiselle Gosselin. - Ah ! Diable, et est-il amant en pied ?» StendhalLucien Leuwen, t.2, ch. 46, 379 (Le Divan, 1929) - P.W.