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Arthur n.m. GALANT.  PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Il n'y a plus réellement d'amans cachés : il n'y a que des Arthurs, et hanter les Lorettes c'est être un Arthur.» Nouvelles à la main, 20 janv., 72 - P.E.
1843 - «L'Arthur est donc l'amant de la Lorette.» A. Dumas, in La Grande ville, II, 350 (Bureau central des publications nouv.) - P.E.
1846 - «Plusieurs de ces autographes sont d'une authenticité incontestable. Nous en avons copié quelques-unes avec le nom de l'Arthur contemporain, et du for ever inséparable d'une inscription de ce genre. Heureusement nous avons égaré cette note, dont la publication pourrait troubler quelques jolis petits ménages morganatiques.» Th. Gautier, Caprices et Zigzags, Gastronomie britannique, 201 (Lecou) - P.E.
1855 - «[...] les gens comme il faut, les lorettes qui se respectent, les Arthurs quelque peu lustrés, ne peuvent décemment se commettre au milieu de la cohue dominicale [...] Elles sont amies inséparables depuis huit jours, et le seront au moins toute la semaine prochaine, en attendant que quelque Arthur de discorde tombe au milieu d'elles et en fasse deux ennemies jurées.» F. Mornand,  La Vie de Paris , 93 et 96 (Libr. nouv.) - P.E.
Arthur (appeler qqn -) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. se faire appeler Arthur : FEW (25, 374b) ; DFNC, 1954, Silvagni ; BEI, mil.20e ; DArg., ø d
1849 - «GOBCHESTER. Oh ! god ! mais ce était un petit enragé. LE GAMIN, regardant Gobchester. Ah ! c't' hure !... GOBCHESTER. Il m'appelle Arthur !» Dumanoir, Clairville et Labiche, Exposition des produits de la République, 15 (M. Lévy) - P.E.