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aboyeur n.m. péjor.  HIST. RÉVOL.  "celui qui manifestait ses sentiments par des cris dans les assemblées et les tribunaux pendant la Révolution" - GLLF, ø d ; absent TLF.
1790 - «Pièces intéressantes pour servir à l'histoire des aboyeurs ou des membres de la Chambre haute.»In Martin et WalterCatalogue de l'hist. de la révolution fr., V, 506 (Paris) - LTP
1791 - «Ne savait-on pas qui [...] serait livré aux va-nu-pieds, et aux aboyeurs de conspiration, pour être menacé de la lanterne ?» Grande conversation de ce brave M. Hervé sur le club des Jacobins, Pamphlet, janv., in AulardLa Société des Jacobins, I, 55 (Jouaust) - LTP
aboyeur n.m. arg.  ARG. PRISONS - TLF, cit. Hugo, 1862.
1852 - «ABOYEUR, s.m. [...] En termes d'argot, il se dit de celui qui, dans une prison, est chargé d'appeler les prisonniers demandés au parloir.» La ChâtreDict. - TGLF
aboyeur de prison loc. nom. m. arg.  ARG. PRISONS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «On l'employoit ordinairement à transporter les ordures et au métier d'aboyeur de prison, c'est-à-dire à appeler les prisonniers lorsqu'on en avoit besoin, ou lorsque le soir on les faisoit rentrer dans leurs cachots.» P.J.B. Nougaret, Hist. des prisons de Paris et des départemens, juin, t. 4, in Précis hist. sur les incarcérations, les massacres et les massacreurs, 202 (Galande) - R.R.