|
étaler (s'-) v.pron. non conv. MOUV. "tomber" - TLF, 1819, Boiste ; FEW (17, 207a), GLLF, GR[85], 1829, Boiste ; L, Lex.[79], ø d.
1807 - «Il s'est étalé les quatre fers en l'air. Au propre, se dit d'un cheval abattu ; au figuré, et en riant, d'une personne qui tombe à la renverse.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 381 (s.v. fer) (Slatkine) - P.E.
1810 - «JOCRISSE-Maître, entrant par le côté droit, et avec son habit tout abîmé de poussière. Comm' me v'la fait ! FANCHETTE. O mon dieu ! not' maître, où vous êtes vous fourré ? JOCRISSE-Maître. C'est-un sort !... je viens d' m'étaler sur la place aux veaux... J'ai tombé les quatre fers en l'air... Heureusement ce n'est que d' la poussière... Donne-moi quelques coups...» Sewrin, Jocrisse-maître et Jocrisse-valet, 9 (Masson) - P.E.
|
Accueil