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BEYLI(C)K,(BEYLIK, BEYLICK) subst. masc.
HIST. Province que gouvernait un bey.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
Prononc. et Orth. Seules transcr. dans Littré : bé-lik' et dans Barbeau-Rodhe 1930 : [bε ˑlik]. [e] fermé dans Littré parce que la syll. est atone et à cause de l'infl. de [i] de la 2esyll. Les dict. gén. enregistrent beylik. On relève la graph. beylick dans Pol. 1868. Étymol. et Hist. 1624 beglic « province gouvernée par un bey » (L. Deshayes de Courmenin, Voiage de Levant Fait par le commandement du Roy en l'année 1621, Paris, 1624, p. 191 cité par R. Arveiller dans Z. rom. Philol., t. 87, 1971, p. 529 : le Peloponese, qui n'est auiourd'huy qu'un beglic); 1624 beglic « gouvernement d'une province » (Ibid., p. 251 cité par R. Arveiller); 1689 beilik « charge et fonction d'un bey » (Hist. des dernières révolutions du royaume de Tunis et des mouvemens du royaume d'Alger, Paris, 1689, 46, ibid., p. 530 : [À Tunis, les qualités de Mourat] parurent dans toute sa conduite, et principalement dans les fonctions du Beilik qu'il exerça du vivant de son beau-père). Empr. du turc beglik, beylik « rang ou fonction de bey » et « juridiction d'un bey » (R. Arveiller, loc. cit., p. 531; NED, s.v. beylic).
DÉR.
Beylical, ale, adj.[En parlant d'un inanimé] Qui se rapporte à un bey et plus partic. au bey de Tunis. Palais beylical, (Le Monde19 janv. 1952, p. 2, col. 1). [bεlikal]. Également [be-]. 1reattest. 1887 (Besch. d'apr. Arv. dans Z. rom. Philol., t. 87, 1971, p. 530); dér. de beylick, suff. -al*.