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BAVASSER, verbe intrans.
Vieilli, péj. et fam. Bavarder.
A.− [En parlant à tort et à travers, ou en médisant] :
1. Mais je sais bien qu'un jour on exécutera L'Internationale devant de braves bourgeois en gibus et en habit, qui bavasseront pendant des heures pour célébrer les immortels principes de l'an dix-neuf cent et quelque chose, − ne cherchons pas trop. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 225.
B.− [En articulant mal les syll.] :
2. Je n'ai qu'à écouter la fable, en répétition actuellement : − Attention! mes enfants, tous ensemble... Et tâchez de ne pas bavasser comme des perroquets, tâchez de sentir un peu ce que vous dites. Frapié, La Maternelle,1904, p. 226.
Rem. 1. Attesté dans Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Guérin 1892, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Quillet 1965. Noté par Littré sous bavarder avec un ex. de Montaigne (cf. étymol.). 2. Terme senti comme région. (au Canada en partic. et dans R. Martin du Gard, La Gonfle, 1928, III, 1, p. 1221).
PRONONC. : [bavase].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1584 « bavarder » (Montaigne, III, 2 dans Hug. : Je dy vray, non pas tout mon saoul : mais autant que je l'ose dire. Et l'ose un peu plus en vieillissant : car il semble que la coustume concede à cette aage plus de liberté de bavasser, et d'indiscretion à parler de soy). Dér. du rad. de baver* étymol. 2; suff. -asser*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.
DÉR.
Bavasseur, subst. masc.,néol., péj. et fam. Personne qui parle pour ne rien dire ou dit des inepties et spéc., personne médisante (v. baveur, ex. 1). 1reattest. 1945, supra; dér. du rad. de bavasser, suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 1. Rem. Terme absent des dict. gén. Le fém. bavasseuse n'est pas attesté. Lar. 19eenregistre bavasse, subst. fém. ,,bavarde immodérée`` et bavasson, subst. masc. ,,petit bavard, dans quelques patois de la France``.