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BATARDEAU2, subst. masc.
TECHNOLOGIE
A.− TRAV. PUBL. Barrage provisoire (parfois digue ou enceinte) établi dans le lit d'un cours d'eau afin de pouvoir exécuter à sec certains travaux :
1. Ils [des pontonniers] avaient construit un batardeau dans le but d'opérer à l'aise et de ne pas se tremper le nombril et les ripatons... A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 955.
B.− P. anal., MAR. Caisson en bois calfaté qu'on applique à la coque d'un navire afin de la mettre à sec et de la radouber :
2. Encore la nuit qui revient me rechercher, Comme la mer qui atteint sa plénitude en silence à cette heure qui joint à l'océan les ports humains pleins de navires attendants et qui décolle la porte et le batardeau! Claudel, Cinq grandes odes,1910, p. 264.
Prononc. et Orth. : [bataʀdo]. S'écrit gén. batardeau. V. cependant bâtardeau dans DG, Lar. 20eet Lar. encyclop. (à côté de batardeau), Quillet 1965, ainsi que dans Gruss 1952, Thomas 1956, Mots rares 1965. Étymol. et Hist. 1409 maçonn. bastardeau « massif de terre ou de maçonnerie qui sert à retenir l'eau d'une rivière » (Runk. : faire les bastardeaux pour prenre la rivière) graph. attestée jusque Ac. 1718; 1680 batardeau (Rich.) graph. la plus gén. adoptée malgré bâtardeau (Ac. 1740; Trév. 1771). A prob. la même orig. que bâtardeau1étymol. 1, et serait dér. du m.fr. bastard « digue provisoire établie pour mettre à sec un endroit où l'on veut bâtir » (1399, Preuves de l'hist. de Bourg., t. 3, fo112 vodans Gay), v. FEW, s.v. bastardus, t. 15, 1, p. 73b, plutôt qu'un dér. de baste au sens de « support », cf. basque et bâtir. Fréq. abs. littér. : 3.