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BASILEUS, subst. masc.
HIST. Empereur de Byzance :
1. Puis c'est la réception d'Amaury par Manuel dans la grande salle d'honneur du Chrysotriklinion, l'entretien particulier des deux princes en attendant que, le rideau de ce sanctuaire du culte impérial byzantin ayant été tiré, les barons francs aperçoivent leur roi assis dans la gloire sur un siège d'honneur, à côté du siège, protocolairement plus élevé, du basileus. Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 205.
P. ext. Souverain particulièrement puissant :
2. Le roi, ou mélek (...) est (...) le basileus des Grecs homériques. Le basileus, comme son nom l'indique, marche en tête du peuple, entraîne le peuple à la bataille, un bâton à la main; voilà sa fonction, voilà son rôle. C'est le Herzog germanique. Renan, Hist. du peuple d'Israël,t. 1, 1887, p. 391.
Rem. Attesté dans qq. dict. gén. du xxesiècle.
Prononc. et Orth. : [basiløs]. Kamm. 1964, p. 131 note que le : ,,ö tonique est fermé [...] dans la finale -eus des mots grecs : basileus, Orpheus, Prométheus, Zeus``; il signale, p. 199 : ,,le s se prononce [...] [pour] la finale -ös dans les mots et les noms grecs``. Cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 304 : ,,après eu, l's final ne se rencontre que dans des mots grecs et il s'y prononce; mais il n'y a de nom commun employé parfois que basileus``. Plur. basileis (d'apr. Lar. encyclop.). Étymol. et Hist. 1864 Antiq. gr. « roi, souverain » (Fustel de Coulanges, La Cité Antique, p. 107 : Il était synonyme des mots, Rex, Anax, Basileus. Il contenait en lui non pas l'idée de paternité, mais celle de puissance). Gr. β α σ ι λ ε υ ́ ς « roi, chef, souverain »; v. Kl. Pauly. Fréq. abs. littér. : 12.