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BAPTISMAL, ALE, AUX, adj.
A.− Qui est relatif au baptême, qui appartient au baptême. Eau baptismale, vêtement baptismal; innocence baptismale :
1. Déjà le père, dont le cœur bondit d'allégresse, s'empresse de reprendre son fils, pour le reporter à une épouse impatiente, qui compte, sous ses rideaux, tous les coups de la cloche baptismale. Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 1, 1803, p. 40.
2. Une description complète de cette élaboration de la foi au Christ, supposerait que l'on resuivît la vie des premières communautés chrétiennes. Il faudrait les voir rompre, non sans heurts, avec le judaïsme, fonder le culte chrétien sur le rite baptismal, sur celui de la communion, instituer le dimanche. Philos., Relig., 1957, p. 3808.
1. Fonts baptismaux. Petit bassin qui contient l'eau du baptême :
3. À la droite du rectangle que forment ces deux salles, une autre salle d'équerre est la salle des fonts baptismaux. Ceux-ci sont une espèce de four où il me semble que l'on baigne l'enfant ou du moins on puise l'eau. Barrès, Mes cahiers,t. 6, 1907-08, p. 198.
Tenir un enfant sur les fonts baptismaux. Lui servir de parrain ou de marraine.
2. Robe baptismale. Robe de couleur blanche, symbole de l'innocence, que portaient autrefois, pendant huit jours, les nouveaux baptisés. (Actuellement, on appelle robe de baptême la robe blanche dont on revêt souvent les enfants pour la cérémonie du baptême).
B.− P. ext. Pur, serein, exempt de trouble (comme l'état d'innocence de celui qui vient de recevoir le baptême). Azur baptismal :
4. Chacun des rois a pris sa part de la montagne. Fervehan a Lordos, Bermudo Cauteretz; Sanche a le Canigo, pic chargé de forêts Que blanchit du matin la clarté baptismale; ... Hugo, La Légende des siècles,Masferrer, t. 4, 1877, p. 652.
PRONONC. : [batismal], plur. [-o]. Aucun dict. mod. ne signale la transcr. avec [p] excepté Barbeau-Rodhe 1930 qui ajoute cependant la mention ,,rarement``. À ce sujet cf. baptême. Passy 1914 note la 2esyll. avec [z] batizmal. Cf. Buben 1935, § 118, et aussi le suff. -isme. [p] est transcrit dans Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Gattel 1841 (cf. aussi Ac. 1798 : ,,Le p et l's se prononcent.`` À comparer avec Ac. 1835 et les éd. suiv. qui ne transcrivent plus [p]). [p] n'est pas transcrit dans Land. 1834, Nod. 1844, Besch. 1845, Fél. 1851, Littré et DG.
ÉTYMOL. ET HIST. − xiies. liturg. « qui a rapport au baptême » (Loherains, Ars. 2983, fo254 vodans Gdf. Compl. : Cuve baptismale). Dér. de baptême* d'apr. le lat. chrét. baptisma; suff. -al*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 76.