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BAILLEUL, subst. masc.
Vx. Homme qui fait profession de remettre les membres démis, de réduire les luxations et les fractures. Cf. rebouteur :
C'est une opinion assez répandue dans les campagnes que la profession de bailleul n'est pas soumise à la police de l'art de guérir et que, (...) elle peut être exercée sans diplôme. Cette doctrine (...) a été repoussée par la Cour de cassation (...) la profession de bailleul ne peut être exercée par un individu qui ne justifie d'aucun diplôme, certificat ou lettre de réception. Cass., 1ermars 1844 (Blanche 1857).
Rem. Le mot est noté ,,vx`` ou ,,vieilli`` dès Ac. 1835. Rebouteur est donné en synon. dès Lar. 19e.
PRONONC. : [bajœl].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1680 bâailleur « rebouteux » (Remarques sur la lettre B ds Rich., p. 11 : Bâailleur. C'est celui qui remet les os disloquez, les côtes pliées, enfoncées ou rompües); 1690 bailleul (Fur.). Prob. dér. de baille « sage-femme » (baille*), dont il constitue la forme masc.; suff. -eur2*, altéré en -eul.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.