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BACUL, subst.
Pièce de harnachement des bêtes de trait formant une large croupière. Synon. palonnier (Dul. 1968) :
En tête venait le père, dont les arçons étaient remplis de petites bourses en maroquin pleines de poudre d'or, de perles blanches et de menus diamants, de saphirs, d'émeraudes, de grenats, et les baculs des montures des Indiens qui l'entouraient, un peloton de jeunes, sélectionnés pour leur intelligence ou leur taille, ... Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 375.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux.
PRONONC. ET ORTH. : [baky]. Land. 1834 écrit bacule (transcrit : ba-kule). Nouv. Lar. ill. admet bacul ou bacule (cf. aussi Lar. 20e).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1466 fig. bacuz subst. masc. [forme plaisante pour les besoins de la rime] (G. Coquillart, Monol. des Perruq., Œuvr. II, 275, Bibl. elz. ds Gdf. : Soit a Tours, Molins ou Paris, Les escuz font battre les culz. Par cy, par la, telz sont cocuz; Chascun n'a pas argent a tas, Il fault porter doré bacuz); xves. bacul « croupière des bêtes de trait » (Gringore, Casteau d'amours, ap. Michel. Poés. Goth., p. 3, ibid. : Veulx tu avoir le col cassé Ou vivre comme ung sotelet, Estre plus subget et pressé Que n'est un bacul a mulet?). Composé de la forme verbale bat (battre*) et de cul*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bél. 1957. − Canada 1930. − Dul. 1968. − Mots rares 1965. − Prév. 1755.