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AVERNE, subst. masc.
Poét. [P. réf. au lac de Campanie qui était censé suivant la mythologie conduire aux enfers] Enfer (en tant que lieu souterrain, séjour des morts et/ou des damnés) :
1. Des porches de l'abîme, antres hideux, cavernes Que nous nommons enfers, puits, gehennams, avernes, Bouches d'obscurité qui ne prononcent rien, Du vide, où ne flottait nul souffle aérien, Du silence où l'haleine osait à peine éclore, Ceci se dégageait pour l'âme : pas encore. Hugo, La Légende des siècles,La Trompette du jugement, t. 2, 1859, p. 860.
P. compar. :
2. Et des âmes et des corps que l'on tord En des sous-sols plus sourds que des Avernes; ... Verhaeren, Les Villes tentaculaires,1895, p. 150.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1662 poét. « les enfers » (Maître Adam, Chanson ds Littré : Je m'en irais dans l'Averne Faire enivrer Alecton Et bâtir une taverne Dans le manoir de Pluton). Empr. au lat. Avernus « Averne », nom d'un lac de Campanie considéré comme l'entrée des enfers, d'où « les enfers » (Virgile, Georg., 4, 493 ds TLL s.v., 1315, 36), déjà lacus Averni (Cicéron, Tusc., 1, 37, ibid., 1314, 65).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 12.
BBG. − Prév. 1755. − Tondr.-Vill. 1968.