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AUTO(-)MOTEUR, TRICE,(AUTO MOTEUR, AUTO-MOTEUR) adj. et subst.
A.− Vx. Qui se meut de soi-même, en vertu des lois de la physique. Plans inclinés automoteurs (Lar. 19e).
B.− Cour. Qui se meut de soi-même, à l'aide d'un élément moteur intégré. Canon automoteur, voiture automotrice. Synon. automobile :
1. L'exploitation se fait au moyen de voitures automotrices électriques, mais ces voitures ne circulent pas isolément comme celles de Cauterets, elles forment de véritables trains correspondant à ceux d'Annemasse au Fayet. A. Soulier, Les Gdes applications de l'électr.,1916, p. 172.
2. Sur le canal de Tancarville d'autres chantiers construisaient des remorqueurs, des péniches auto-motrices, et un matériel fluvial d'assez fort tonnage utilisé pour la navigation sur le Rhin. A. Perpillou, L'Industr. des constructions navales,1967, p. 35.
Emploi subst.
AÉRONAUTIQUE :
3. ... sur la foi d'un calcul, il admet qu'un automoteur aérien ne doit peser que 15 kilogrammes par force de cheval. Ponton d'Amécourt, Collect. de mém. no5,1865, p. 103, note (Guilb. Aviat. 1965).
CH. DE FER. Automotrice. ,,Voiture automobile se déplaçant sur rails; spéc. machine électrique entraînant un convoi de chemin de fer`` (Bénac 1956) :
4. Les essieux moteurs d'une locomotive, d'une automotrice, d'un autorail prennent appui sur la voie pour transformer en effort de traction les forces auxquelles ils sont soumis de la part des bielles ou des engrenages qui les sollicitent. M. Bailleul, Notions de matériel roulant des ch. de fer,1951, p. 163.
NAVIGATION. Automoteur. ,,Péniche de transport fluvial dotée d'un moteur et se déplaçant par ses propres moyens`` (Gruss 1952) :
5. La consommation d'énergie pour transports par eau est environ 10 fois moindre que par fer, pour une péniche tractée qui, en raison de sa faible vitesse a moins de résistance à l'avancement (le rapport est moins favorable pour l'automoteur et pour les bateaux remorqués en raison de la plus grande vitesse). La Navigation intérieure en France, 2, 1952, p. 22.
PRONONC. : [otɔmɔtœ:ʀ] ou [ɔtɔ-], fém. [-tʀis]. Également [oˑtɔ-] (Passy 1914). Cf. auto-1.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Adj. 1. 1834 mécan. « qui fait mouvoir, de soi-même » (Ed. Biot, Manuel du constructeur de chemin de fer, section II [Encyclop. Roret] : Des différents moteurs employés sur les chemins de fer; ch. II, De la force de la gravité et des plans automoteurs, pp. 110-111 : ... lorsque l'inclinaison d'un chemin de fer dépasse 5 millimètres par mètre, les waggons descendent par leur propre poids [...] sur des pentes plus fortes leur accélération peut devenir terrible [...] Un moyen d'user cet excès de vitesse, c'est de lui faire soulever un contre-poids, et c'est ce qui a donné l'idée d'employer la force des chariots descendants à remonter d'autres chariots, au moyen d'un câble qui passe sur une poulie [...] On voit ainsi, dans les environs de Newcastle et de Sunderland, de nombreux exemples de semblables plans inclinés, que l'on désigne en angl. par le nom de self-acting planes ou de plans automoteurs); 2. 1877 (Littré suppl. qui se meut de soi-même). II.− Subst. Fém. 1928 Automotrice (Lar. 20e: Automotrice [...] Véhicule automobile sur rails); 1953 subst. masc. Automoteur (Quillet 1953 : Automoteur [...] Chaland ou péniche à moteur. Se dit partic. de tout navire à moteur p. oppos. aux voiliers et aux vapeurs). Composé de l'élément préf. auto-1* et de l'élément suff. -moteur*, prob. sur le modèle de l'angl. self-acting terme de mécan., attesté dep. 1824 au sens de « qui marche automatiquement » (R. Stuart, Hist. Steam Engine 84 et 85 ds NED).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.
BBG. − Gruss 1952. − Guilb. Aviat. 1965. − Le Clère 1960. − Pétrol. 1964.