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AUDITORIUM, subst. masc.
A.− ARCHIT. Salle spécialement aménagée pour les auditions d'œuvres (musicales ou théâtrales), les émissions (radiophoniques ou télévisées), les enregistrements (cf. audition B) :
1. ... [pour] l'émission [radiophonique], (...), la salle de concert, le studio ou l'auditorium doivent avoir leur plancher recouvert de tapis, leurs murs (...) tendus de tapisseries... J. Mercier, Traité de Radio-Électricité,t. 1, 1937, p. 326.
2. Installée dans le Louvre même, l'école dispose, depuis 1933, de tout un groupe de salles, dont un vaste auditorium pourvu de tous les perfectionnements inventés par la technique moderne pour améliorer l'audition, la projection, le confort des élèves. Les Musées en France,1950, p. 23.
Rem. Le plur. auditoria est exceptionnel (cf. Annuaire de la radio, 1933, p. 103); la forme usuelle est auditoriums.
B.− HIST. ROMAINE
1. Lieu de réunion; en partic. lieu de réunion où l'on s'assemblait pour écouter des orateurs, des auteurs ou des poètes.
Rem. Attesté ds Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.
PRONONC. : [oditɔ ʀjɔm].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1866 Antiq. romaine (Lar. 19e: Auditorium... Tout endroit où des orateurs, des poëtes, des auteurs assemblaient un auditoire pour faire la lecture de leurs ouvrages); 2. 1888 (Gde Encyclop. : Auditorium... On appelle de ce nom aussi bien les salles destinées aux cours et aux conférences publiques ou privées que les salles où ont lieu les audiences); de nos jours empl. surtout pour l'audition d'œuvre musicale ou théâtrale; 3. 1937 « salle pour l'enregistrement d'émissions radiophoniques, etc. », supra. Du lat. auditorium « lieu où l'on s'assemble pour écouter (orateurs, rhéteurs) » (Sénèque, Epist., 52, 11 ds TLL s.v., 1295, 78); au sens 2 ce mot supplante auditoire*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Ac.can.-Fr. 1968. − Bach.-Dez. 1882. − Chabat 1881. − Dul. 1968. − Gall. 1955, p. 262.