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ASCENSIONNISTE, subst.
Peu usité Celui, celle qui fait des ascensions en montagne (cf. alpiniste) :
1. Les parois de granit, usées par les eaux depuis un temps infini, étaient glissantes, et il fallait se garder des chutes. Aussi, les colons s'étaient-ils liés les uns aux autres au moyen d'une corde, ainsi que font les ascensionnistes dans les montagnes. Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 164.
2. ... le mal des montagnes touche les ascensionnistes et non les habitants de la montagne... Langlois, Binet ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 7,1920-24, p. 156).
Au fig. Celui qui s'élève dans le domaine de la pensée, de l'esprit :
3. C'est dans la solitude que je trouve mon élan. Je ne nie pas, d'ailleurs, que vous n'alliez plus haut que je n'atteins. Je le désire. Ce sera plus honorable pour moi si l'on reconnaît que les plus hauts ascensionnistes de ce temps, je fus un temps leur guide, et ce me sera un mérite de plus. Je ne désire pas mettre mon enfant à l'hospice, mais sur des trônes et sur des autels. Barrès, Mes cahiers,t. 14,1922-23, p. 150.
Rem. 1reattest. 1872 (Journ. de Genève, ds Journ. offic., 5 oct., p. 6342, 3ecol., ds Littré); dér. de ascension* étymol. 6, suff. -iste*.
PRONONC. ET ORTH. : [asɑ ̃sjɔnist]. Harrap's 1963 indique la possibilité d'une prononc. avec [nn] géminées : -jɔ(n)nist. Prononc. avec [ss] géminées ds Littré et DG. Nouv. Lar. ill. et Pt Lar. 1906 admettent ascensionniste ou ascensioniste avec un seul n.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.
BBG. − Guilb. Aviat. 1965.