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ARTÉRIOTOMIE, subst. fém.
CHIR. ,,Incision d'une artère pratiquée pour soustraire du sang à l'organisme ou pour atteindre et supprimer un obstacle à la circulation.`` (Garnier-Del. 1958) :
... dans les folies atrabilaires, les Anciens employaient avec confiance, et les modernes ont eux-mêmes, depuis, avantageusement employé les fondans, les vomitifs et les purgatifs énergiques : dans celles qui dépendent de l'inflammation lente des organes de la génération et du cerveau lui-même, ou de la phlogose plus aiguë de l'estomac, des autres parties épigastriques et des meninges cérébrales, les saignées, et sur-tout l'artériotomie, ont opéré des guérisons subites et comme miraculeuses. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, p. 366.
Rem. Les dict. les plus anc. définissent le terme par « saignée » plutôt que par « dissection » ou « incision » (qui provoque une saignée); Guérin 1892 distingue deux accept. : 1. « dissection des artères »; 2. « saignée d'une artère ».
PRONONC. : [aʀteʀjɔtɔmi].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1575-90 (Paré, XV, 66 ds Gdf. Compl. : L'incision de l'artere est dite arteriotomie). Empr. au lat. médiév. arteriotomia « section d'une artère », viies., Aesculapius, 4, p. 7, 38 ds Mittellat. W. s.v. Le gr. α ̓ ρ τ η ρ ι ο τ ο μ ι ́ α (Galien ds Bailly) signifie seulement « incision de la trachée-artère ».
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bouillet 1859. − Chevallier 1970. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870.