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ARSOUILLER, verbe.
Populaire
I.− Forme active
A.− Emploi intrans. [Le suj. désigne un n. de pers.] Se conduire en arsouille* :
Déjà j'en connais quelques-uns qui prétendent avoir arsouillé (vous savez toute la valeur de ce terme) dans la révolution, et sont tout prêts à se remettre à la besogne, pourvu que ce soit pour tuer les coquins de riches, d'accapareurs... Babeuf, Pièces,t. 2, 1797, p. 106 (Littré).
Rem. Attesté ds Lar. 19eSuppl. 1878, Littré, Rob.
B.− Emploi trans. Arsouiller qqn, se faire arsouiller.Injurier quelqu'un, le réprimander grossièrement (d'apr. Ch.-L. Carabelli, [Lang. campagnard] et Pierreh. Suppl. 1926).
II.− Emploi pronom. S'arsouiller.S'encanailler, mener une vie de débauche. S'arsouiller dans les bastringues (L. Larchey, Dict. hist. d'arg.,Nouv. suppl., 1889).
PRONONC. : [aʀsuje].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1797 « se conduire comme un voyou », supra. Soit déformation pop. de se resouiller « se souiller à nouveau » (Sain. Lang. par. 1920, p. 76) à partir de la contraction en se r'souiller avec une action ouvrante de r implosif en fr. pop. (cf. mermelade > marmelade), dér. de souiller*, préf. re-*; soit dér. de arsouille*; dés. -er.
BBG. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 173 (s.v. s'arsouiller). − La Rue 1954 (s.v. s'arsouiller). − Pierreh. 1926.