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ARRÊTEUR, subst. masc.
A.− Rare. Celui qui arrête (cf. arrêter I) :
Ce soir, à propos de l'air empaillé de Lockroy au dîner de dimanche et du peu qu'il apporte dans le monde, Daudet revenait à ce personnage bizarre, à ce petit homme, fils d'un cabotin, grandi, poussé, élevé dans les coulisses de l'Opéra-Comique, sur les genoux de MmeGérard, maîtresse du vieux Lockroy, entré à l'atelier de Gleyre, où il était le plus remarquable faiseur d'imitations, inventeur de calembredaines, exécuteur de tours de force, enfin le pitre le plus extraordinaire. Puis recueilli en Asie par Renan, qu'il avait séduit par son côté débrouillard et sa domesticité de preneur de places et d'arrêteur de paquebots, puis débutant au Figaro par une série de 15 ou 20 lignes sous le titre de Menus propos qui avait du succès, mais où il se montrait un sous-Rochefort, qu'il fut toute sa vie. E. et J. de Goncourt, Journal,1892, p. 252.
B.− TECHNOL. (chaussure). ,,Celui ou celle qui exécute l'opération d'arrêtage.`` (Chauss. 1969).
PRONONC. − Seule transcription ds Littré : a-rê-teur.
ÉTYMOL. ET HIST. − xvies. (Belorbeau, Controv., I, 325 ds Hug. : Debte deue au debteur estant arrestee a la requeste du creancier, on ne doit pas payer au prejudice de l'arresteur); xvies. arresteur des malfaisans (Cout. de Bret., fo30 rods Gdf. Compl. : Peult et doibt chascun estre arresteur des malfaisans). Dér. de arrêter*; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Chauss. 1969.