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ARRÊTE-BŒUF, subst. masc.
BOT. Nom vulgaire d'une plante légumineuse papilionacée épineuse, dont les racines très résistantes et faisant obstacle au soc de la charrue comptaient parmi les cinq racines apéritives mineures des Anciens. Synon. bugrane commune (épineuse) ou bugrande :
La brise, en soufflant par la brèche, faisait siffler une plante d'arrête-bœuf penchée en dehors de la muraille; et quelques gouttes d'eau, tombées du ciel devenu gris, annonçaient dès midi que la journée finirait mal. Amiel, Journal intime,1866, p. 411.
PRONONC. ET ORTH. : [aʀ εtbœf]. Barbeau-Rodhe 1930 donne également la possibilité de prononcer : aʀ εd-(sonorisation de [t] par [b] suivant). Plur. des arrête-bœuf (cf. Quillet 1965).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1545 (Guill. Gueroult, Hist. des Plantes, 44, cité par Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 261 : Ononis ou arreste-bœuf croist en terre grasse cultivée, en terre glutineuse). Composé de la forme verbale arrête (arrêter*) ainsi dénommé parce que les racines de la plante arrêtent le bœuf traînant la charrue. Mot pop., issu des dial. (FEW t. 1, p. 146a) cf. bugrane.
BBG. − Alex. 1768. − Bouillet 1859. − Brard 1838. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870. − Roll. Flore t. 4 1967, p. 111.