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ARRIÈRE-CORPS, subst. masc.
A.− ARCHIT. Partie(s) d'un bâtiment en retrait sur l'alignement de la façade. Anton. avant-corps :
Au mois d'octobre 1829, un homme d'un certain âge s'était présenté et avait loué la maison telle qu'elle était, y compris, bien entendu, l'arrière-corps de logis et le couloir qui allait aboutir à la rue de Babylone. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 72.
B.− MENUIS. Lambris ou toute partie de menuiserie posée en arrière d'une autre.
C.− SERR. Morceau ajouté sur le nu d'un ouvrage en fer forgé et faisant relief sur lui.
D.− TECHNOL. Évidement pratiqué sur l'angle d'un socle ou sur toute autre partie de marbre.
Rem. Noter en serr. le sens temp. probable de arrière, alors que dans les autres domaines il implique l'idée de position en retrait.
PRONONC. : [aʀjε ʀkɔ:ʀ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1690 (Fur. : Arriere-corps. Se dit des parties d'un bâtiment qui ont le moins de saillie sur la face). Composé de arrière-* et de corps*.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Barb.-Cad. 1963. − Chabat t. 1 1875. − Chesn. 1857. − Jossier 1881. − Mots rares 1965.