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ARILLE, subst. masc.
BOT. Prolongement du cordon ombilical des graines sous la forme d'une expansion charnue ou membraniforme qui se développe sur la graine de certaines plantes en adhérant au hile. Arille de nénuphar, de fusain, de muscadier :
Et ce fut au matin, sous le plus pur vocable, un beau pays sans haine ni lésine, un lieu de grâce et de merci pour la montée des sûrs présages de l'esprit; et comme un grand Ave de grâce sur nos pas, la grande roseraie blanche de toutes neiges à la ronde... Fraîcheur d'ombelles, de corymbes, fraîcheur d'arille sous la fève, ... Saint-John Perse, Exil,1942, p. 277.
PRONONC. : [aʀij]. Harrap's 1963 note [i:] long. Littré transcrit le mot avec [.] = ll mouillées.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1808 (Boiste : arille [a] partie charnue d'un fruit, distincte du péricarpe; [b] extension du cordon ombilical); cf. aussi Nysten 1814; 2. 1814 (Nysten : Arille. D'autres donnent à ce mot une acception plus étendue, et l'appliquent tantôt à la paroi interne du péricarpe, comme dans la froxinelle; tantôt au tégument propre de la graine, comme dans le café). Empr. au lat. médiév. arillus « pépin de raisin » xiies., Bernardus Provincialis, Comm., 5, 2, p. 286, 43 ds Mittellat. W. s.v., 950, 15.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bouillet 1859. − Littré-Robin 1865. − Mots rares 1965. − Nysten 1824.