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ARIEL, subst. masc.
LITT. [P. réf. au nom du génie de l'air dans la pièce la Tempête de Shakespeare, ou d'un ange rebelle dans le Paradis perdu de Milton, ou du chef des Sylphes dans la Boucle de cheveux enlevée de Pope] Être aérien et poétique, doué de grâce, de finesse et de sensibilité :
1. Connaissez-vous l'ariel des poètes qui recueille les diamans du ruisseau, les paillettes du sable, les clous arrachés aux pieds des chevaux du matin? De son marteau de nain, il polit le pur cristal où le monde entier doit reluire; c'est Tieck, le sylphe espiègle qui se joue de lui-même et des autres, ... Quinet, Allemagne et Italie,1836, p. 34.
2. ... ces œuvres profondes ou charmantes [de Debussy] (...) renouvellent la poétique du piano, où rit et joue, écoute et soupire, innombrablement multiplié par chaque vibraturi, l'Ariel aux ailes invisibles... A. Cortot, La Mus. fr. de piano,1resérie, 1930, p. 24.
Rem. Ariel a été utilisé en astron. pour dénommer le premier des cinq satellites d'Uranus découvert le 24 octobre 1851 par Lassell à Starfield; à l'époque mod. en astronaut., comme nom donné au ,,satellite britannique lancé à Cap Canaveral le 26 avril 1962`` (Galiana Astronaut. 1963).
PRONONC. − Seule transcription ds Land. 1834 : a-riel.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1836, supra ex. 1. Par antonomase, de Ariel nom d'un génie de l'air, lui-même empr. à l'onomastique de la Bible I Chron. XI, 22 où il est question de deux Ariels [ou héros] de Moab abattus par un héros israélite (cf. trad. Vulgate : Ipse percussit duos Ariel Moab).
BBG. − Dheilly 1964. − Galiana Astronaut. 1963. − Marcel 1938. − Muller 1966.