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ARGUMENTATEUR, subst. masc.
Celui qui argumente, qui se plaît à argumenter. Synon. raisonneur, ergoteur :
1. ... un même homme peut nier comme observateur ou comme argumentateur les vérités que, comme chrétien il croit et confesse. A. France, L'Orme du mail,1897, p. 71.
Rem. Le plus souvent péj. ou iron. Ac. 1798-1878 : ,,il ne se dit qu'en mauvaise part`` (cf. aussi Besch. 1845 et Guérin 1892), cette mention disparaît de Ac. 1932; Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. : ,,il se prend ordinairement en mauvaise part``; Lar. encyclop. : ,,péj.`` (de même ds Quillet 1965).
SYNT. Grand, illustre, insupportable, subtil, terrible argumentateur; argumentateur habile.
Emploi adj. Qui argumente, qui se plaît à argumenter. Esprit vif et argumentateur :
2. L'Église catholique n'est point argumentatrice de sa nature; elle croit sans disputer; car la foi est une croyance par amour... J. de Maistre, Du Pape,1819, p. 24.
Rem. On rencontre dans la docum. le synon. rare argumenteur : ,,L'avocat de la France [Poincaré], le Lorrain obstiné argumenteur et probe...`` (Thibaudet, Les Princes lorrains, 1924, p. 178; attesté ds la plupart des dict. gén. sauf Ac.).
PRONONC. : [aʀgymɑ ̃tatœ:ʀ]. Argumenteur. Seules transcriptions ds Fér. Crit. t. 1 1787 et Littré : ar-gu-man-teur (Littré). Cf. rem. dans argumentateur.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1539 « qui argumente » (Gruget, Leçons de P. Messie, 681, éd. 1610 ds Delboulle, R. Hist. litt. Fr. t. 2, p. 260 : Je voudroy que nostre grand argumentateur s'approchast). Empr. au lat. tardif argumentator « id. » (dep. iies., Aulu-Gelle, 17, 5, 13 ds TLL s.v. argutator, 555, 39); dér. de argumentari (argumenter*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 10.
BBG. − Rat (M.). Les Deux verbes arguer. Déf. Lang. fr. 1968, no42, p. 11 (s.v. argumenteur).