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ARCHÉOLOGIE, subst. fém.
A.− Vx. ,,Connaissance, étude de l'antiquité`` (Littré). Synon. antiquité.
B.− Usuel. Science qui a pour objet l'étude des civilisations humaines passées à partir des monuments et objets qui en subsistent :
1. Et en fait, les progrès de l'archéologie préhistorique révèlent chez ces peuples les indices de plus en plus nombreux d'une civilisation primitive foncièrement différente de celle de l'Europe centrale. P. Vidal de La Blache, Tabl. de la géogr. de la France,1908, p. 29.
SYNT. Archéologie préhistorique (des origines à l'apparition des métaux), archéologie protohistorique (de l'apparition des métaux à la conquête romaine), archéologie classique (période gréco-romaine), archéologie du Haut moyen âge (déclin de l'Empire romain à Charlemagne) [d'apr. Perraud 1963]; archéologie nationale, grecque, égyptienne, orientale, etc. Rem. Archéologie s'oppose à histoire en tant que l'histoire étudie le passé d'après les témoignages écrits, et ne commence à proprement parler qu'à partir de l'apparition de tels témoignages; l'archéologie est une science auxiliaire de l'histoire (en tant que celle-ci est la science du passé) à partir des périodes où monuments et documents écrits coexistent.
Péj. Ensemble de données empruntées à l'archéologie :
2. Il [Victor Hugo] raconte longuement cette histoire, la semant de détails bizarres, de cette archéologie moyenâgeuse, qu'il aime et dont il fait si souvent emploi dans sa poésie et sa prose. E. et J. de Goncourt, Journal,1872, p. 888.
C.− Par recomposition étymol., néol. Science des origines, discours sur les origines (cf. M. Foucault, Les Mots et les choses, Une Archéologie des sciences humaines, Paris, Gallimard, 1966).
DÉR.
Archéologisme, subst. masc.Notion appartenant à un passé révolu. (1850, Flaubert, Correspondance, p. 279; créé par analogie avec archaïsme, néologisme sur le rad. de archéologie*, suff. -isme*).
PRONONC. : [aʀkeɔlɔ ʒi]. Pour la prononc. par [ʀk] du groupe -rch- dans les mots composés du préf. archéo-, cf. archéen.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1599 « science des choses antiques » (La Popelinière, Hist. d. histoires, I, 211 ds Fr. mod., t. 22, p. 57 : Marsias Tabenus fit aussi les histoires de son pays, douze livres de l'archéologie, sept de choses fabuleuses et autres); 1818 « id. » (Ballanche, Essai sur les institutions, pp. 100-101 ds Brunot t. 12, p. 212 : elle [notre littérature du siècle de Louis XIV] commence donc à être déjà pour nous en quelque sorte... une littérature ancienne, de l'archéologie). Empr. au gr. α ̓ ρ χ α ι ο λ ο γ ι ́ α « légendes ou histoire de l'antiquité », composé de α ̓ ρ χ α ι ̃ ο ς « qui concerne les temps très anciens, relatif aux origines » et de λ ο γ ο ς « discours, récit », Platon, Hipp. Ma., 285dds Bailly.
STAT. − Fréq. abs. littér. : Archéologie. 154. Archéologisme. 1.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Barb. Misc. 8 1928-32, pp. 414-422; 14 1936-38, p. 77. − Bible 1912. − Bible Suppl. t. 1 1928. − Bouillet 1859. − Cros-Gardin 1964. − Dheilly 1964. − Foi t. 1 1968. − Jossier 1881. − Noël 1968. − Perraud 1963.