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ARC-DOUBLEAU, subst. masc.
Plur. des arcs-doubleaux.
ARCHIT. Sorte de contrefort saillant placé sous la courbure intérieure d'une voûte dont il suit le tracé et assure le maintien et la solidité :
Les fresques byzantines, les peintures flamandes, les bas-reliefs du treizième siècle, les chapelles exquises du gothique fleuri, les tombeaux néo-païens de la renaissance, les consoles délicates sculptées aux retombées des arcs-doubleaux, les armoiries coloriées et dorées, les entre-colonnements peuplés de statuettes et de figurines, composent un de ces ensembles extraordinaires où tous les styles, toutes les époques, toutes les fantaisies, toutes les modes, tous les arts vous apparaissent à la fois. Hugo, Le Rhin,1842, p. 299.
Rem. Dans l'archit. gothique, l'arc-doubleau est souvent synon. de nervure.
PRONONC. − 1. Forme phon. : [aʀkdublo]. 2. Hist. − Land. 1834 et Gattel 1841 notent la prononc. de [k]; Nod. 1844, Besch. 1845, Fél. 1851, Poit. 1860, Littré et DG transcrivent la prononc. sans noter [k] (cf. aussi les dict. d'Ac.). Cf. à ce sujet arc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1399-1400 arc doublel (A. N. KK 264-266 ds Gdf. Compl. : Les arcs doubleaus soustenans le fait de la maçonnerie) − 1498 (La Fons ds Gdf. Compl.); repris au xviiies. 1762 arc-doubleau (Ac.). Composé de arc* et de doubleau*, subst. masc., arch. dér. de double*.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Barb.-Cad. 1963. − Chesn. 1857. − Jossier 1881.