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APPLAUDISSEUR, subst. masc.
A.− Celui qui est porté facilement à applaudir, celui qui applaudit volontiers.
[En constr. appos.] :
1. Bien fait, joli homme, bon danseur, savant joueur de billard, adroit à tous les exercices, médiocre acteur de société, chanteur de romances, applaudisseur de bons mots, prêt à tout, souple, envieux, il savait et ignorait tout. Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 49.
Emploi adj. :
2. Un public sympathique, applaudisseur, au milieu duquel les inimitiés sourdes n'osent pas se produire. E. et J. de Goncourt, Journal,1879, p. 7.
B.− Personne payée pour applaudir, pour faire la claque. Les applaudisseurs du cirque :
3. ... « La Soubrette a-t-elle un beau rôle? fit le Marquis en lançant un coup d'œil à Zerbine. − Le plus coquet et le plus coquin du monde, et Zerbine le joue au mieux. C'est son triomphe. Elle y fut toujours claquée, et cela sans cabale ni applaudisseurs apostés. » T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 100.
PRONONC. : [aplodisœ:ʀ]. Demi-longueur pour [o] ds Passy 1914.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1538 « celui qui applaudit » (R. Estienne, Thesaurus ds Gdf. Compl.); 1586 « celui qui approuve » (Le Bureau du concile de Trente, p. 262 ds Littré : Ceste opinion [de l'existence du purgatoire], qui, de son temps [de saint Augustin], avoit desjà beaucoup d'applaudisseurs); av. 1787 applaudisseur à gages (Sabatier ds Fér. Crit.). Dér. du rad. du part. prés. de applaudir*; suff. -eur2*; cf. avec le lat. médiév. applausor « id. » (xiie-xiiies., Chronicon Ebersheimense, 35, p. 449, 35 ds Mittellat. W. s.v., 797, 29).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 10.