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APPLAUDISSEMENT, subst. masc.
A.− Battement des mains en signe d'approbation et de joie; manifestation d'approbation par un public qui bat des mains (cf. applaudir A).
1. Gén. au plur. :
1. Nous avons assisté et contribué au triomphe de Jules Romains, dont le très beau poème pour le concours de poésie de l'Odéon a été lu superbement par de Max au milieu d'une tempête d'applaudissements et de sifflets. J. Rivière, Correspondance[avec Alain-Fournier], 1909, p. 139.
SYNT. Des applaudissements frénétiques, furieux, ironiques, isolés, nourris, polis...; de faibles, de vifs applaudissements; les applaudissements de l'assistance, de la foule en délire, du public, de la salle; une salve, une tempête, un tonnerre d'applaudissements; les applaudissements crépitent, éclatent, redoublent; le public éclate en applaudissements; la salle croule sous les applaudissements; couvrir qqn d'applaudissements.
2. Plus rarement, au sing. Un applaudissement isolé, intempestif; l'applaudissement fut général :
2. Un applaudissement unanime salua la senorita quand elle arriva au-dessous de la présidence. « Les applaudissements pour ceux qui font des sourires, pensa Alban. Et pour ceux qui travaillent et risquent, tout à l'heure, les sifflets. » Montherlant, Les Bestiaires,1926, p. 533.
3. Un petit applaudissement partit au milieu des tombes, sec, ridicule, comme un sac de papier qu'on crève, et s'arrêta honteux, dans le silence et le froid. Druon, Les Grandes familles,t. 1, 1948, p. 107.
B.− P. ext. Vive approbation (cf. applaudir B) :
4. Et d'autres admiraient parce qu'ils avaient peur de paraître ridicules. Enfin, elle avait fini. Nous poussâmes un gros soupir d'applaudissement. Renard, Journal,1894, p. 207.
5. On ne se lassait point de les [le cavalier et le cheval] regarder passer, progresser, et eux, se sentant admirés, ou comme s'ils percevaient un applaudissement muet, ils se soudaient de plus en plus l'un à l'autre, et ils abaissaient encore l'allure, jusqu'au pas presque d'un homme... Pesquidoux, Le Livre de raison,t. 1, 1925, p. 215.
PRONONC. ET ORTH. : [aplodismɑ ̃]. Demi-longueur pour [o] ds Passy 1914. Enq. : /aplodismã/. Fér. Crit. t. 1 1787 admet une var. graph. aplaudissement.
ÉTYMOL. ET HIST. − xve-xvies. « action d'applaudir, approbation » (Le Baud, Hist. de Bret., ch. XXVI ds Gdf. Compl. : Celuy Estienne evesque avoit escript maintes choses en rime et en prose joyeusement et a l'applaudissement des hommes). Dér. du rad. du part. prés. de applaudir*; suff. -ment2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 918. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 275, b) 1 452; xxes. : a) 2 000, b) 833.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Bruant 1901. − Gramm. t. 1 1789. − Lacr. 1963.