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ANOSOGNOSIE, subst. fém.
MÉD. et PSYCHOL. Méconnaissance, par un malade ou un infirme, de son état, même grave, notamment dans le cas d'affections telles que la cécité ou l'hémiplégie :
1. Une explication physiologique interpréterait l'anosognosie et le membre fantôme comme la simple suppression ou la simple persistance des stimulations intéroceptives. Dans cette hypothèse l'anosognosie est l'absence d'un fragment de la représentation du corps qui devrait être donné, puisque le membre correspondant est là, le membre fantôme est la présence d'une partie de la représentation du corps qui ne devrait pas être donnée puisque le membre correspondant n'est pas là. Si maintenant on donne des phénomènes une explication psychologique, le membre fantôme devient un souvenir, un jugement positif ou une perception, l'anosognosie un oubli, un jugement négatif ou une imperception. M. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception,1945, p. 95.
2. Il existe des anosognosies visuelles chez certains malades atteints de cécité corticale : ils ignorent ou refusent d'admettre leur cécité et parfois ils décrivent tout ce qu'ils croient voir. Th. Kammerer (Porot 1960).
Rem. 1. Ce trouble est également considéré par les psychologues mod. comme un aspect partic. de la perte du schéma corporel. 2. Terme non attesté ds les dict. gén., à l'exception de Lar. encyclop. Suppl. 1968, et Quillet Suppl. 1971.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1945, supra. Composé du gr. ν ο ́ σ ο ς « maladie » et γ ν ω ̃ σ ι ς « connaissance »; préf. a-2*.
BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lafon 1969. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Moor 1966. − Piéron 1963. − Porot 1960.