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ANNALISTE, subst. masc.
Personne qui rédige des annales historiques :
1. Entre les auteurs latins, Tite-Live fut celui qui lui plut davantage. Et déjà, dans ces tables méthodiques, dans ces alphabets de noms qu'on a vu dresser à l'enfant, nous avons retrouvé comme les barres et les ronds de Pascal. L'annaliste, le chronologiste naissant s'essaye à classer ses objets. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 519.
2. La tâche de l'historien qui aspire à s'élever au-dessus du rôle de simple annaliste consiste à mettre dans un jour convenable, à marquer sans indécision comme sans exagération ces traits dominants et caractéristiques, sans se méprendre sur le rôle des causes secondaires, lors même que des circonstances fortuites leur impriment un air de grandeur et un éclat en présence duquel semble s'effacer l'action plus lente ou plus cachée des causes principales. Cournot, Essai sur les fondements de nos connaissances,1851, p. 462.
PRONONC. − 1. Forme phon. : [an(n)alist]. Passy 1914 et Harrap's 1963 transcrivent la gémination de [n]; Pt Rob. ne la note pas; Warn. 1968 donne les 2 possibilités de prononc. : avec [n] simple ou avec [nn] géminées. L'ensemble des dict. de prononc. de la fin du xviiies. et du xixes. notent [nn] (cf. aussi rem. de Ac. 1798 : ,,on prononce les n``). 2. Homon. : analyste.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1560 (Est. Pasq., I, 48 ds Gdf. Compl. : Desquelles [villes] toutefois qui se voudroit informer qui auroit jeté la premiere pierre, se trouveroit aussi empesché comme tous nos annalistes, qui n'ont recours qu'aux Troyens). Dér. de annales*; suff. -iste*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 20.
BBG. − Bible 1912.