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ANGOR, subst. masc.
PATHOL. Douleur, oppression pouvant aller jusqu'à l'angoisse :
1. Combien de fois cette nuit s'était-il brusquement redressé pour lutter contre la suffocation et l'angor. La Varende, Contes fervents,La Prisonnière, 1948, p. 105.
En partic. Angor ou angor pectoris. Angine* de poitrine (cf. Vincent, Rieux ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., 1920-24, fasc. 5, p. 173]) :
2. − (...) J'ai senti tout à l'heure, mon ami, la première attaque d'un mal que j'attribuais... enfin une douleur bien étrange et qui, je le sens, redoublera d'une minute à l'autre, pour m'emporter... Il me décrivit fort nettement, rapporte le curé de Luzarnes dans les notes déjà citées, une crise classique d'angine de poitrine. Je le lui dis sans ménagements. J'aurais désiré ajouter quelques conseils (...). Mais, après m'avoir fait répéter deux fois ce mot d'angor pectoris qu'il ignorait, je le vis ramasser par terre son chapeau, l'essuyer de sa manche, et partir sans vouloir m'entendre, à grands pas. Bernanos, Sous le soleil de Satan,1926, p. 272.
DÉR.
Angoreux, euse, adj.,néol. Qui est sujet à des crises d'angor (1920-24, Le Gendre ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 7, p. 367]; suff. -eux*).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1845 (Besch.). Mot lat., attesté au sens de « oppression physique » ds Pline, Nat., 8, 100 ds TLL s.v., 49, 51; au sens moral, Cicéron, Tusc., 4, 16, ibid., 49, 54. Attesté en a. fr. de manière isolée au sens de « angoisse », début xiiies., Amadas et Ydoine, éd. Hippeau, 5620 ds T.-L.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Pomm. 1969.