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AMÉLANCHE, subst. fém.
BOT. Fruit de l'amélanchier.
Rem. Appelé petite poire au Canada (Bél. 1957).
Prononc. − Dernière transcription ds Littré : a-mé-lan-ch'.
Étymol. ET HIST. − 1721 bot. (Trév. : Amelanche. Se prend en Provence pour le fruit de l'Amélanchier). Empr. au prov. mod. amelenco, amelanco (Thomas, Mélanges d'étymologie fr., 1902, p. 14) dep. 1549 (Solerius, Scholiae ... à la suite de Aetii medici tetrabiblos, éd. par Cornarius, Lyon, 1549 ds Rolland, Flore pop., t. 5, p. 129; Mistral t. 1 1879, s.v. amelenco) lui-même prob. issu de gaul. *aball-inca littéralement « petite pomme », formé du gaul. aballo-avallo glosé poma par le Glossaire de Vienne, ves., Dottin, La Langue gauloise, 1920, p. 214 + suff. -inca, -enca, cf. irl. aball, a. gall. aball, bret. aval « pomme » (Schuchardt ds Z. rom. Philol., t. 26, p. 421; Dottin, op. cit., p. 223 et 229); les formes en am- sont dues à un croisement avec le lat. mālum (lat. vulg. mēlum) « pomme » (Schuchardt, loc. cit.; Dauzat Ling. fr. 1946, p. 189). Le rapprochement fait par Thomas, loc. cit., avec les représentants du lat. amygdala « amande » fait difficulté du point de vue sém. Sont directement empruntées au celt. les formes prov. abelanco, aberlenco, ablanco (Mistral t. 1 1879), d'où le fr. avelancque 1591 ds Rolland, op. et loc. cit. L'hyp. d'un étymon melanca « nèfle des Alpes » (REW3, EWFS2), attesté au vies. par le trad. lat. d'Oribase (Bambeck, Lateinisch-Romanische Wortstudien, 1959, p. 39) fait difficulté du fait qu'il ne permet pas de rendre compte des formes du type abelanco. D'ailleurs pour Bambeck, melanca serait lui-même un croisement au niveau du lat. entre *aballinca et malum.
BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Dauzat Ling. fr. 1946, pp. 189-190. − Dauzat (A.). Notes étymologiques et lexicologiques. Fr. mod. 1938, t. 6, pp. 22-23.