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AMYGDALOÏDE, adj.
En forme d'amande.
− MINÉR. [Se dit de roches] Dont les vacuoles en forme d'amandes contiennent des éléments minéraux d'une autre nature que celle de leur pâte.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux.
♦ Emploi subst. :
1. On peut encore citer comme exemples de substances minérales qui se sont introduites dans des cavités en apparence très closes, celles qui forment des noyaux d'amygdaloïdes et qui remplissent des fissures dans les roches basiques ou volcaniques, telles que les agates, les calcédoines, les hydrophanes, les opales, les zéolites, etc. Élie de Beaumont, Note sur les émanations volcaniques et métallifères, Bulletin de la Société géologique de France,t. 4, 1847, pp. 33-34.
− PRÉHIST. [En parlant d'outils en pierre de l'époque moustérienne] (Cf. Perraud 1963) :
2. Or c'est en compagnie des débris de cette faune (...) qu'on trouve les plus anciens silex taillés, c'est-à-dire le coup de poing amygdaloïde de Chelles-sur-Marne caractéristique de l'industrie chelléenne. A. de Lapparent, Abrégé de géologie,1886, p. 377.
Prononc. : [ami(g)dalɔid]. Pour la prononc. ou non prononc. de [g], cf. amygdalite.
Étymol. ET HIST. − 1752 minéral. (Trév. : Amygdaloïde. Pierre figurée, qui ressemble à un noyau d'amande, ou à une amande). Empr. au gr. α ̓ μ υ γ δ α λ ο ε ι δ η ́ ς « en forme d'amande » (Dioscoride, 4, 165, ds Bailly).
BBG. − Bél. 1957. − Bouillet 1859. − Bréz. Pierre 1868. − Mots rares 1965. − Perraud 1963. − Privat-Foc. 1970.