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AMOVIBILITÉ, subst. fém.
DR. [En parlant d'une fonction ou de son titulaire.] Caractère ou fait d'être amovible (cf. amovible A 1 et 2). Anton. inamovibilité :
1. ... ces lois des peuples libres, que nous avons adoptées, pour assurer l'amovibilité des emplois, pour en forcer le renouvellement après un certain nombre d'années! Le Moniteur,t. 2, 1789, p. 358.
Rem. Les dict. signalent encore un sens proche du sens étymol. :
2. Mais la nature ou l'ensemble des lois générales de la reproduction et de la conservation des êtres, tend nécessairement à les placer dans l'état le plus fort, c'est-à-dire, le plus fixe et le plus durable, celui où les êtres font effort pour arriver ou pour revenir. L'état d'amovibilité ou d'instabilité est donc pour les êtres un état de passage. Il est par conséquent un état de foiblesse, d'inquiétude et de trouble... L.-G.-A. de Bonald, Législation primitive,t. 1, 1802, p. 103.
D'où l'emploi jur. : ,,Le divorce n'est que l'amovibilité de la femme dans la société domestique.`` (Ventura ds Lar. 19e).
Prononc. : [amɔvibilite].
Étymol. ET HIST. − 1748 « (en parlant d'un officier, d'un fonctionnaire ou de sa fonction) fait de pouvoir être déplacé » (Montesquieu, Lois, XXXI, VII ds Brunot t. 6, p. 447 : Les maires du palais n'eurent garde de retablir l'« amovibilité » des charges et des offices). Dér. de amovible*; suff. -ité*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 4.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Bél. 1957. − Blanche 1857. − Boiss.8. − Cap. 1936. − Fér. 1768. − Pol. 1868. − Spr. 1967.