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ALDÉE, subst. fém.
Vx. Village ou bourg habité par les autochtones dans les possessions européennes d'Afrique, des Indes et de l'Amérique du Sud :
Tous les zénanas de la Perse, du Mogol, de la Turquie, des deux presqu'îles de Gange, étaient tributaires des brillans produits de l'aldée de Sérinagor. V. de Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 2, 1812, p. 306.
Rem. 1. N'est plus attesté ds les dict. gén. du xxes., sauf ds Quillet 1965 avec le sens : ,,Nom de lieu en Espagne et en Portugal, signifiant bourg ouvert, par opposition à lugare (bourg fermé).`` 2. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845 et Lar. 19esignalent en outre un emploi en bot. « genre de plantes de la famille des hydrophyllacées que l'on trouve au Pérou et au Chili, rattaché au genre phacélie ». Le lien, qui n'est que géogr., avec le sens de « village ou bourg » fait problème. Cf. aussi G. Doin, Dict. des teintures, 1828 : ,,Aldée. Plante figurée dans la Flore péruvienne de Ruiz et Pavon, et dont on se sert au Chili pour la teinture en noir.``
Prononc. : [alde].
Étymol. ET HIST. − [1674] (Trév. 1752 : Aldée. C'est un terme de Relation qui signifie une espèce de village, où il n'y a que quatre ou cinq maisons, mais qui sont si longues, que chacune peut contenir sept à huit cens personnes. Moréri dit que les habitans du Brésil qui se sont attachés aux Portugais, demeurent dans des Aldées [en it. dans le texte : Moréri est un érudit fr. aut. d'un Grand dict. hist. paru en 1674]). Empr. au port. aldeia « village », attesté dep. 1134 (Chancelarias Medievais Portuguesas, éd. E. Reuter, t. 1, Coimbra 1938, p. 74 ds Mach. t. 1 1967 : ... usque ad terminos de illa aldeia...), issu de l'ar. al dai'a « id. ».
STAT. − Fréq. abs. litt. : 3.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Bél. 1957. − Bouillet 1859. − Dainv. 1964. − Prév. 1755.