Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
AIGRISSEMENT, subst. masc.
Rare. Action d'aigrir, de s'aigrir; résultat de cette action.
A.− Vx. [En parlant d'une substance] L'aigrissement du vin, du lait (Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Rob. Suppl. 1970), l'aigrissement du cidre (Lar. Lang. fr.).
B.− [En parlant d'une chose abstr.] L'aigrissement des esprits (Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Quillet 1965); l'aigrissement des relations (Lar. 3, Rob. Suppl. 1970) :
1. La douleur de M. B. fut sans pitié; ce ne fut pas de la douleur, ce fut l'aigrissement d'une colère extravasée dans son cœur. M. Du Camp, Mémoires d'un suicidé,1853, p. 175.
2. Ah! combien ont dû l'amuser notre ahurissement scandalisé, nos honorables indignations devant l'attaque anglaise de Mers-el-Kébir et l'aigrissement subit de nos rapports. A. Gide, Journal,1940, p. 35.
Prononc. : [εgʀismɑ ̃] ou [e-]. D'apr. Warn. 1968, la prononc. avec [ε] ouvert relève du lang. soutenu, celle avec [e] fermé du lang. cour.
Étymol. ET HIST. − 1. 1575 « fait de devenir aigre » au propre (Thevet, Cosmographie universelle, XI, 14 ds Hug. : A fin que plus facilement cest aigrissement [d'un liquide] se face); 2. 1560-1611 fig. « état de ce qui est aggravé » (E. Pasquier, Recherches, V, 15, ibid. : Aimoïn ... prit un singulier plaisir au recit et aigrissement de ceste accusation), ne semble plus attesté jusqu'à Besch. 1845 qui indique : mot inusité qu'il serait peut-être bon de rétablir; sens propre et fig. ds Littré. Dér. du rad. du part. prés. de aigrir* au sens propre et fig.; suff. -ement (-ment1*).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Bar 1960. − Bél. 1957.