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AIDEUR, subst. masc.
Vx, peu us. Celui qui aide :
1. Nous ne ressemblions pas mal aux assemblées des premiers fidèles, peintes par les ennemis de la foi : nous débitions les plus mauvaises nouvelles; nous disions que les affaires allaient changer de face, que Rome serait troublée par des divisions, que nos armées seraient défaites. M. de Villèle écoutait, résumait et ne concluait point : c'était un grand aideur d'affaires; marin circonspect, il ne mettait jamais en mer pendant la tempête, et, s'il entrait avec dextérité dans un port connu, il n'aurait jamais découvert le Nouveau-Monde. F.-R. de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 3, 1848, p. 27.
2. Il avait consulté un médecin suisse de ses amis, le professeur Tissot, de Lausanne, avait accepté de suivre un régime, mais refusé de prendre aucun remède. Il se méfiait des « aideurs de la nature » comme il appelait les médecins. Ils détruisaient plus qu'ils n'aidaient la nature. « Une fois nous mourrons sans doute », disait-il, et les « aideurs de la nature » n'empêchaient point de mourir. Le plus important, pour guérir, était de « savoir être malade ». J. Guéhenno, Jean-Jacques,Grandeur et misère d'un esprit, 1952, p. 262.
Rem. P. oppos. à aide, aideur insiste sur l'aspect actif et opératoire de l'aide.
Prononc. − Seule transcription ds Littré : ê-deur (ê = [ε:] ouvert long).
Étymol. ET HIST. − 2emoitié xiies. aidieres, cas suj. « celui qui aide » (Li Dialoge Gregoire lo pape, éd. Foerster, p. 65 : si comenzat estre aidieres de son maistre [magistri adiutor coepit exsistere]); xiiies. edeor, cas régime (Comment. sur les Ps., Bibl. nat., 963, p. 124bds Gdf. : Tel povre n'avoit nul edeor). Dér. de aide* étymol. 2; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 4.