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AFFRIANDÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de affriander*.
II.− Emploi adj.
A.− [En parlant d'une pers.] Mis en appétit, excité (par quelque chose) :
1. À la table où buvait Raboliot, ils étaient maintenant une dizaine. Ils surveillaient les autres tables avec des coups d'yeux en coin, et chuchotaient, tout affriandés de mystère : − Regarde çui-là un peu, à gauche de la porte. − Le vieux hottu? − Çui-là, oui. Sûr et certain, sa barbe est fausse. − Non da, je le connais! C'est un homme de Tremblevif, un nommé Molland. M. Genevoix, Raboliot,1925, p. 152.
B.− [En parlant d'une manière d'être] Excité, émoustillé :
2. Il chantait en se berçant, s'emportait et frappait sur la table, riant aux éclats, récitant des prières et de grossières farces, semblables à ces espèces d'improvisations des arriéros biscaïens qui vont, lorsqu'ils ont la tête en belle humeur, juchés sur leurs mulets, chantant et amalgamant la Bible et le Nouveau-Testament d'une manière tant soit peu affriandée. P. Borel, Champavert,Jacques Barraou, le charpentier, 1833, p. 52.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 11.