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AFFANURE, subst. fém.
Région., vx. Partie d'une récolte de grain attribuée comme salaire en nature, aux moissonneurs et aux batteurs.
Rem. 1. Pour DG, ce mot est dial. Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20erestreignent également son usage à ,,quelques provinces``. 2. Le verbe correspondant affaner est mentionné a) par Ac. 1798 Suppl. 1835, comme terme de ferme signifiant « gagner par sa peine », b) par Besch. 1845, comme terme d'autrefois signifiant « travailler la terre, gagner avec peine ».
Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : à-fà-nūr. 2. Dér. et composés : affaneur. − Rem. Boiste 1834 écrit : affaneures (cf. suff. -ure). Au xixes., Ac. abr. 1832, Ac. 1835, Land. 1834, Gattel 1841 traitent le mot uniquement en tant que subst. fém. plur. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Littré et DG ainsi que les dict. du xxes. enregistrent la vedette au sing.
Étymol. ET HIST. − 1665, Revel, Usages de Bresse, 266 ds DG s.v. sans attest.; 1701 affaneures (Fur. : Affaneures. Terme dont on se sert en quelques Provinces, pour signifier le bled que les batteurs, et les moissonneurs gagnent au lieu de l'argent qu'on leur donne ailleurs); forme encore donnée par Boiste 1834; 1751 affanures (Encyclop. t. 1 : Affanures. C'est la quantité de blé que l'on accorde dans quelques provinces aux moissonneurs et aux batteurs en grange pour le prix de leur journée); au sing. dep. Ac. Compl. 1842. Dér. de affaner* (voir affaneur et supra rem. 2); suff. -ure*.
BBG. − Boiss.8.