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ADJA, subst. fém.
ARG. Mettre les adjas. Faire, se faire l'adja, les adjas. S'en aller, s'enfuir :
1. On dit (...) se faire l'adja, ou mettre les adjas pour prendre la fuite (du romanichel : adjale, partir). J. Galtier-Boissière, P. Devaux, Dict. historique, étymologique et anecdotique d'argot,1939, p. 99.
2. [Le music-hall] se vidait (...). Les caves, les uns après les autres mettaient les adjas. Plus d'un entraînait (...) une nana. A. Le Breton, Du Riffifi chez les hommes,1953, p. 154.
Rem. Adja se rencontre aussi sous la forme dja, abja, nabja, jaja (masc. : jouer du jaja, cf. fr. pop. jouer des flûtes « courir, se sauver à toutes jambes »), (cf. Esn. 1965).
Étymol. ET HIST. − 1879 jaja, subst. fém., arg. « fuite » (lang. des cambrioleurs d'apr. Esn. 1965 s.v. dja : Et bien, fesont la jaja!); 1888 jaja, subst. masc., « fuite » (G. Macé, Gibier de Saint-Lazare, p. 42 ds Sain. Sources Arg. 1912 t. 2, p. 45 : Les aminches oueront du jaja au patatrot); 1889 abja (faire l') « se sauver » (G. Macé, Mes Lundis en prison, p. 251); 1901 adja (se faire l') « id. », Bruant. Forme substantivée du romani dja! « va! » impér. du romani natchar « s'enfuir » qui procède du skr. naç « s'égarer, se perdre »; cf. esp. najarse « s'enfuir ». (Esn. 1965; Cor. s.v. najarse).
BBG. − Esn. 1965.