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ADERNE, subst. fém.
SAL. Compartiment rectangulaire qui, dans un marais salant, et plus précisément dans la cuvette de la saline, termine la série des chauffoirs où l'eau est soumise à l'évaporation :
1. Les marais salants sont établis sur d'anciens lais de mer. Ils sont généralement construits dans trois cuvettes naturelles : la vasière (jas), le cobier (conches), et la saline proprement dite comprenant les fares, adernes et œillets (mort, table muant et aire). Ces trois grands bassins sont séparés les uns des autres par des massifs de terrain ou « bosses » affectés généralement à la culture. Les hommes n'ont fait qu'agrandir et aménager ces bassins creusés par la mer. J. Stocker, Le Sel,1949, p. 31.
2. Tout le fond de cette cuvette est découpé en compartiments rectangulaires par de petites digues qui portent le nom de « ponts ». Les compartiments distribués sur le pourtour sont les « fares » (mort ou table). Ils sont placés en chicane de manière que l'eau sortant du corbier les traverse successivement. Après avoir ainsi parcouru le pourtour de la saline, l'eau arrive dans les « adernes » (muant) et les œillets (aires) qui occupent la partie centrale c'est-à-dire la plus basse de la cuvette. Les adernes sont aussi de grands compartiments rectangulaires de 10 m sur 20 m qui terminent la série des chauffoirs. Les œillets sont également des compartiments rectangulaires de plus petites dimensions**, rangés de part et d'autre du « délivre » ou canal qui les alimente séparément en eau saturée. J. Stocker, Le Sel,1949, p. 31.
Rem. Attesté seulement ds Lar. 20e, Lar. encyclop. et Quillet 1965.
Prononc. − Dernière transcription ds DG : à-dern'.
Étymol. ET HIST. − xxes., sup. Peut-être dér. du bret. darn « division » préf. a-*; serait dans cette hyp. de même orig. que darne*, m. fr. derne.