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ACCOLAGE, subst. masc.,ACCOLERIE, subst. fém.
ARBORIC., VITIC. Opération qui consiste à fixer à l'aide d'un lien (paille de seigle, brins d'osier, jonc, raphia...) les sarments de la vigne ou les branches des arbres fruitiers à des échalas ou à des espaliers, en vue de leur permettre une meilleure utilisation de l'air, de la lumière et de la chaleur solaire :
Les échalas doivent être bien alignés dans leur plantation afin de permettre le passage de la charrue et l'accolage des souches en bonne position. R. Brunet, Le Matériel viticole,1909, p. 90.
Rem. P. Martellière, Glossaire du Vendômois, 1893, p. 4 signale : ,,Accolerie. s. f. Temps de l'accolage. On loue des ouvriers pour l'accolerie. On dit aussi : écolerie.`` Mais il semble que accolerie soit un simple synon. région. de accolage, qui dans le même cont. peut signifier « temps de l'accolage ». L'a. fr. accolerie « accolade, embrassement » se rattache à un autre développement sém. de accoler.
Prononc. ET ORTH. : [akɔla:ʒ]. − Rem. Ac. 1932 donne parallèlement les formes accolage ou accolement.
Étymol. ET HIST. − 1732 vitic. « action d'attacher les sarments ». (La Nouvelle Maison rustique, II, p. 537 d'apr. Brunot, t. 6, p. 200). Dér. de accoler* au sens I 2 a; suff. -age*.