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ACCOISEMENT, subst masc.
Action d'accoiser; résultat de cette action.
A. MÉD. ,,L'accoisement des humeurs.`` (Ac. 1798); (cf. étymol.).
B.− Au fig. Paix de l'âme, de l'esprit :
Les amants humains se contentent parfois d'être auprès ou à la vue de la personne qu'ils aiment, sans « parler » à elle et sans « discourir à part eux, ni d'elle, ni de ses perfections », rassasiés, ce semble, de savourer cette bien-aimée présence, non par « aucune considération » qu'ils fassent sur icelle, mais par un certain accoisemment et repos que leur esprit prend en elle. H. Bremond, Hist. littéraire du sentiment religieux en France,t. 4, 1920, p. 560.
Rem. Il s'agit en réalité dans ce texte d'une citat. de François de Sales (Traité de l'Amour de Dieu, livre VI, chap. 8). On le signale ici à cause de la large audience de l'ouvrage de H. Bremond, en rappelant que François de Sales avait d'abord écrit contentement et repos (éd. de la Pléiade, p. 1465).
Étymol. ET HIST. − Début xives. « action d'apaiser (qqn) » Dict. et prov. ds Jub., II, 374 ds Gdf. Compl. : Acoyscement de enfant; signalé dès Ac. 1694 comme exclusivement usité dans l'expr. médicale l'accoisement des humeurs. [Le mot acasement de l'ex. du xvies. donné par Gdf. Compl. et DG s.v. a(c)coisement (Yver) est un autre mot]; qualifié de vieux langage par Ac. Compl. 1842; de inusité aujourd'hui par Littré. Dér. de accoiser*; suff. -ement*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.