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ACCEPTER, verbe trans.
Donner son consentement ou son assentiment à ce qui est offert, à ce qui arrive; agréer qqn.
I.− [L'obj. est un n. ou un pron.]
A.− [Le compl. désigne un inanimé concr. ou une pers.] Agréer qqn ou qqc. Accepter un cadeau.
1. [Le compl. désigne un inanimé concr.] Agréer qqc. :
1. Mehring, pour épargner aux abeilles l'élaboration de la cire et la construction de magasins qui leur coûtent beaucoup de miel et le meilleur de leur temps, a l'idée de leur offrir des rayons de cire mécaniquement gaufrés, qu'elles acceptent aussitôt et approprient à leurs besoins. M. Maeterlinck, La Vie des abeilles,1901, p. 10.
2. La famille sauvage contemplait à présent le petit orné de cette grande chose en cotonnade verte... Il n'y avait plus rien à faire puisque le mouchoir venait d'entrer dans la famille. Il n'y avait plus qu'à l'accepter, le prendre et s'en aller. L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 174.
Spéc., DR. Accepter une donation (cf. Ac. 1798, 1835, 1878, 1932), accepter une tutelle (Ac. 1798, 1835, 1932) :
3. 461. Le tuteur ne pourra accepter ni répudier une succession échue au mineur, sans une autorisation préalable du conseil de famille. L'acceptation n'aura lieu que sous bénéfice d'inventaire. Code civil,1804, p. 85.
4. − 1453. Après la dissolution de la communauté, la femme ou ses héritiers et ayant-cause ont la faculté de l'accepter ou d'y renoncer : toute convention contraire est nulle. Code civil,1804p. 267.
FINANCES
Accepter une lettre de change. ,,Prendre l'engagement de la payer à l'échéance, en mettant son nom au bas ou au travers du corps de l'écriture, avec le mot Accepté.`` (Ac. 1798).
Accepter en à-compte :
5. − Mon cher Monsieur le Ministre, je vous jure que je suis sans un sou. Peut-être ai-je sur moi un billet de cinquante drachmes : seriez-vous assez clément pour l'accepter en à-compte? − C'est deux cents drachmes à donner, Préfet très-précieux, ou un coup de pied à recevoir. E. About, La Grèce contemporaine,1854, p. 225.
2. [Le compl. désigne une pers.] Accepter pour, accepter comme. Agréer qqn :
6. − Ah, dit-elle vivement, Charles, je ne crois pas vous avoir fait la promesse de vous accepter pour mari, mais l'eussé-je promis, vous ne devriez plus y compter;... H. de Balzac, Annette et le criminel,t. 1, 1824, p. 181.
7. ... tandis qu'Edward suivait partout Magdeleine, dans les bals, dans les assemblées, au spectacle, M. Müller ne cessait de faire son éloge et de supplier Magdeleine de l'accepter pour époux. A. Karr, Sous les tilleuls,1832, p. 124.
8. ... Monsieur George est riche, et peut prétendre à se faire partout accepter comme gendre. F. Ponsard, L'Honneur et l'argent,1853, II, 3, p. 32.
9. Puis Cécile se rappela le temps de la pâquellerie, quand le jeune homme gémissait : « Je comprends mieux votre génie que vous ne le comprenez vous-même... Acceptez-moi, aimez-moi, et je deviendrai un grand poète. » G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Cécile parmi nous, 1938, p. 232.
Au passif. Être accepté (cf. accepté, part. passé).
Spéc., DR., vx. Accepter à juge. ,,Cette locution était usitée, particulièrement en Artois pour exprimer la soumission des parties en litige à un tribunal qu'elles désignaient.`` (Besch. 1845).
3. Expr. et loc. :
Accepter le combat. Consentir à le livrer :
10. ... j'intervenais avant que vous ayez pu battre en retraite et vous obligeais à accepter le combat. F. Mauriac, Le Nœud de vipères,1932, p. 115.
Accepter le défi. Le relever, en s'engageant à remplir les conditions posées par l'adversaire :
11. Hamilcar acceptait leur défi. On se rencontrerait le lendemain, au soleil levant, dans la plaine de Rhadès. G. Flaubert, Salammbô,t. 2, 1863, p. 147.
Accepter une nomination, une place, un poste. L'agréer :
12. Une commission s'est formée pour cela, la commission, par son président, membre du parlement d'Italie, m'a fait savoir qu'elle m'avait inscrit sur la liste de ses membres et m'a prié d'accepter cette nomination. J'ai consenti. V. Hugo, Correspondance,19 mars 1865, p. 487.
13. Eh bien, je dis qu'il doit absolument accepter la place d'inspecteur. Ce n'est pas ton avis, Quenu? É. Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 671.
14. Je m'attendais qu'il se décidât à me questionner sur ce qu'avait été ma vie depuis le jour où, sur le refus d'accepter le poste de vicaire général qu'il m'offrait après m'avoir ordonné prêtre et s'être confessé d'une faute dont je n'avais pas cru pouvoir l'absoudre, il m'avait laissé seul dans son cabinet de l'évêché, seul et marqué d'un sceau indélébile... A. Billy, Introïbo,1939, p. 182.
Rem. Dans cet emploi la constr. absolue est fréq.
B.− Domaine intellectuel[Le verbe est suivi d'un compl. désignant un inanimé abstr., relevant souvent du vocab. de la log., ou est empl. absol. (cf. ex. 16, 18)] :
15. Un seul résiste qu'on ne peut pas démolir, un aventurier, si on veut, un casse-cou, un gendarme du vagabond, une espèce de désespéré magnanime. Il n'y a que lui pour dire qu'il ne faut jamais se rendre, jamais accepter de conditions, même honorables, eût-on sur la gorge mille couteaux,... L. Bloy, Journal,av.-pr., 1900, p. 219.
16. J'accepte, je reçois par avance votre décision souveraine. Mais le prodige est encore dans les yeux qui l'ont vu, dans les mains qui l'ont touché... Oui. G. Bernanos, Sous le soleil de Satan,1926, p. 269.
17. Les engagements internationaux sont défiés ou mis en échec, si les puissances qui les ont souscrits ne sont pas résolues à aller jusqu'au bout... D'accord. Mais aller jusqu'au bout, c'est accepter le risque d'aller jusqu'à la guerre. Il faut donc accepter l'éventualité de la guerre pour sauver la paix. J. Guéhenno, Journal d'une« révolution », été 1937, p. 261.
18. ysé. − Tu n'es pas le plus fort. Cette Ysé tout de même, on ne s'en débarrasse pas comme ça! Comme elle s'est accrochée à toi, la sale bête! mesa. − J'accepte! Je consens. C'est fait. Je prends charge. Je paye. J'ai payé. P. Claudel, Partage de midi,Version pour la scène, 1949, III, p. 1148.
Constr. attributive. Accepter pour (comme) + adj. ou subst. :
19 Nous ne disputons pas, nous ne réfutons personne, nous ne contestons rien, nous acceptons comme bonnes toutes les raisons alléguées en faveur de la propriété, et nous nous bornons à en chercher le principe, afin de vérifier ensuite si ce principe est fidèlement exprimé par la propriété. P.-J. Proudhon, Qu'est-ce que la propriété?,préf., 1840, p. 153.
20. ... le malade accepte-t-il au moins comme une croyance les idées qu'il vient d'exprimer? P. Janet, Les Obsessions et la psychasthénie,1903, p. 95.
Expressions :
[En] accepter l'augure. Admettre comme vraie ou possible une éventualité :
21. ... la France demeurait liée à jamais au parlementarisme et à la démocratie; la nation et les principes qu'elle servait s'effondreraient ensemble, ils en acceptaient l'augure... F. Mauriac, Le Cahier noir,1943, p. 375.
Accepter les excuses :
22. Si le lecteur trouve cette phrase trop longue, qu'il accepte mes excuses; mais qu'il ne s'attende pas de ma part à des bassesses. Je puis avouer mes fautes; mais non les rendre plus graves par ma lâcheté. Lautréamont, Les Chants de Maldoror,1869, p. 253.
C.− Domaine mor.[Le verbe est suivi d'un compl. désignant un inanimé abstr. relevant du vocab. de la mor. ou de la spiritualité]
1. Donner son adhésion volontaire à :
23. Il marche, heureux et plein d'aurore, De plain-pied avec l'élément; Il croit, il accepte. Il ignore Le doute, notre escarpement; ... V. Hugo, Contemplations,t. 2, 1856, p. 320.
24. Quand il connut la douleur, il l'accepta comme un héros, puis il l'aima comme un martyr. Il prêcha, pratiqua le culte de la douleur. M. Barrès, Mes cahiers,t. 7, 1908-1909, p. 179.
25. ... en nous créant, en nous conservant l'être, il nous « lie » à lui, mais ces relations essentielles, que l'homme n'a pas établies et auxquelles il ne saurait échapper, les uns, ou les ignorent ou les maudissent, les autres, au contraire, les acceptent, les veulent, si j'ose dire, les sanctionnent, les ratifient, les acclament, en un mot ils y adhèrent de tout leur esprit et de tout leur cœur. H. Bremond, Hist. littéraire du sentiment religieux en France,t. 3, 1921, p. 129.
26. Enfin, j'accepte cet amour. Avec respect. Avec gravité (...). Avec... Je ne trouve pas le mot; je voulais indiquer que son amour ne me déplaît pas, que je fais plus que l'accepter : je l'accueille. H. de Montherlant, Pitié pour les femmes,1936, p. 1215.
27. C'est combattre qui importe, même si on est battu chaque fois; accepter, acquiescer, est affreux. Il faut qu'intérieurement quelque chose dise non, même si le corps dit oui. J. Green, Journal,1946, p. 17.
28. À la première étape de sa dialectique, Hegel affirme que la mort étant le lieu commun de l'homme et de l'animal, c'est en l'acceptant et même en la voulant que le premier se distinguera du second. A. Camus, L'Homme révolté,1951, p. 175.
29. l'abbé. − J'accepte ce sacrifice. Mais qu'est-ce que cela prouve, qu'on accepte? le supérieur. − Peu de chose, en effet, si l'on n'accepte pas avec une totale adhésion. H. de Montherlant, La Ville dont le prince est un enfant,1951, III, 7, p. 933.
30. ... toujours passer outre, toujours accepter, à la fin ça veut dire trahir. J'accepte l'absence et je trahis mon amour, j'accepte de survivre aux morts, je les oublie, je les trahis. S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 336.
Faire accepter (une idée, etc.) :
31. Ce qui prouve (...) que les maîtres [artistes] apportent à leur génération des idées et des inclinations nouvelles, c'est que souvent ils ont grand'peine à les faire accepter A. Rodin, L'Art,1924, p. 309.
2. Subir ce qui arrive, par abandon de la volonté ou résignation. Accepter qqc. :
32. La paix est dans la volonté et non pas dans le sens. Elle consiste non à ne pas souffrir mais à accepter la souffrance et tout ce qu'il ne dépend pas de nous de nous donner ou de nous ôter. Maine de Biran, Journal,1819, p. 253.
33. Prenez le temps où le genre humain courbé sous le plus dur talon, accepte, oublieux de tout, le destin des bêtes passives, choisissez le moment où, désespérant de lui-même, il abdique sans regret la dignité de son corps et de son âme pour se ruer aux dégradations des servitudes volontaires, et puis, dans l'effroyable crise d'avilissement qui fait aimer ses chaînes à l'esclavage, passez parmi ces hommes stupides de malheur, et faites retentir le grand cri : justice! justice! c'est assez. Tous ont frémi. G. Clemenceau, L'Iniquité,1899, p. 11.
34. Mais à présent! Il est vaincu dans sa vie, il ne se fait pas d'illusion, c'est un destin de défaite qui lui échoit, et qu'il lui faut « supporter et accepter... » R. Rolland, Beethoven,Les Grandes époques créatrices, t. 1, 1903, p. 58.
35. Que pouvaient ces protestations de quelques hommes d'esprit indépendant, perdus dans l'énorme masse servile des gens qui subissent et acceptent tout? M. Barrès, Mes cahiers,août-déc. 1913, p. 243.
36. Elle souffrait parce qu'il était bien qu'elle souffrît. Il n'y avait même plus à se révolter, à se débattre, à protester au secret de son cœur; il n'y avait qu'à accepter, qu'à subir, qu'à glisser tout le long de la pente fatale sur laquelle elle s'était elle-même engagée. Daniel-Rops, Mort, où est ta victoire?,1934, p. 223.
37. La mère, résignée, ne se plaignait pas, acceptait avec docilité l'épreuve, parlait seulement, au milieu de son désastre, de l'unique chose dont elle gardait l'accablement : son Étienne qui était mort, ... M. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 454.
Except. [Le compl. désigne une pers.] Tolérer, subir :
38. Et comme la vertu lui était, plus qu'à moi, naturelle, et qu'il n'y avait pas en elle de mauvais instincts à refréner (sinon, peut-être, je l'ai dit, celui de la curiosité d'esprit), je ne parvenais pas à la persuader du danger qu'il peut y avoir à s'abandonner à soi-même, à s'accepter simplement pour ce que l'on est, c'est-à-dire, somme toute, pour pas grand-chose. A. Gide, Robert,1930, p. 1333.
39. Je commence à comprendre que nos amis, nous ne les avons pas choisis, et qu'il nous faut les accepter, les tolérer, les subir, comme les gens de notre famille, comme tous les fardeaux envoyés par le sort. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 214.
Rem. 1. L'emploi absolu est fréq. dans l'emploi C (ex. 23, 29, 36). Cf. encore :
40. Le Sauveur, au Jardin des Olives, ne fit que cela, ne pas vouloir et accepter. Dans cette acceptation, dans cette libre union de la volonté humaine à la volonté divine est l'acte le plus sublime d'une pauvre créature, ... E. de Guérin, Journal,1839, p. 249.
41. Les mesures qui suivent disent les inutiles soupirs de l'âme vaincue, qui s'efforce péniblement de remonter, tendant ses bras enchaînés, sur lesquels à chaque fois, se fait sentir inflexiblement le poids des chaînes, jusqu'à ce que, reconnaissant son impuissance, elle s'effondre, avec des pleurs, par un long trait chromatique en triples croches, dans une phrase de résignation qui accepte. R. Rolland, Beethoven,Les Grandes époques créatrices, t. 2, 1903, p. 444.
42. Je ne vois là qu'une accoutumance au mal, au péché. La sensibilité s'émousse; la pureté se ternit; les réactions se font moins vives; on tolère, on accepte. A. Gide, Les Faux-monnayeurs,1925, p. 1064.
Rem. 2. Le verbe a, dans ce même emploi, une forte charge affective.
II.− [L'obj. est un verbe à l'inf. ou une prop. sub.]
A.− Accepter de + inf. :
43. Bastian relève le défi et accepte de venir à Paris pour refaire son expérience devant une commission de contrôle nommée par l'Académie des sciences et composée de Dumas, Boussingault, Milne-Edwards. J. Rostand, La Genèse de la vie,av.-pr., 1943, p. 165.
B.− Accepter que + subj. :
44. « Pendant une heure et demie, dit un jeune sportif des Olympiques, qu'ai-je fait sinon accepter? Accepter d'un cœur mâle et libre, c'est-à-dire consentir avec regret et en approuvant. J'ai accepté que le soleil se cachât lorsqu'il eût gêné nos adversaires, pour se montrer quand c'était nous qu'il gênait... » E. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 342.
Prononc. − 1. Forme phon. : [aksεpte], j'accepte [ʒaksεpt]. − Rem. Littré note : ,,prononciation vicieuse, acceter``. Enq. : /akse2pt/. Conjug. parler. 2. Dér. et composés : acceptabilité, acceptable, acceptablement, acceptant, acceptatif, acceptation, accepteur, acceptilation, acception.
Étymol. ET HIST. I.− Obj. subst. − 1. Ca 1250 « consentir à, recevoir, agréer (ce qui est proposé) » : a) ca 1250 dans trad., emploi relig. (Bible, B. N., 899, fol. 245 b ds Gdf. Compl. : Lors accepteras tu [ce est a dire recevras] sacrefice de justice); b) 1317 « id. (obj. inanimé) », emploi jur. (J. Richard, Comtesse Mahaut, 155 ds R. Hist. litt. Fr., I, 183 : A maistre Arnoul de Quiquenpoit phisicien, huit livres parisis pour ce qu'il s'est pris garde de Robert nostre fil qui estoit malade, et voulons qu'elles vous soient acceptees en vos comptes); extrêmement vivant dep. cette époque comme terme jur.; c) 1ertiers xives. « id. (obj. animé) » (La Dame à la licorne, éd. Gennrich, 5871 : D'aler o li [le chevalier au Lyon] en celle queste Chascuns forment si l'amoneste. Les .xii. [chevaliers] prist et acepta, On cnul autre n'en acointa); 2. Fin xves. accepter (les pers.) « juger en faisant entrer en ligne de compte la qualité de la pers. », terme jur. (Ancienn. des Juifs, Ars., fol. 134 c ds Gdf. Compl. : Ils deprimoient justice et donnoient jugemens acceptant les personnes et selon les joyaulx qu'on leur donnoit). − 1658 (Pascal, Pensées, XXI, 1 ds DG : Dieu n'acceptait point la postérité d'Abraham). II.− Obj. inf. − Av. 1362 « consentir à (+ inf.) » (Bersuire, Tite-Live [trad.] fol. 116 c ds Gdf. Compl. : Il avoit accepté estre leur duc pour venir vers lui). Empr. au lat. acceptare, fréquentatif de accipere (qui n'a survécu, sous forme sav., que dans qq. dial. gallo-rom., voir FEW s.v. et, sous forme pop., qu'en Italie du sud, voir REW s.v.), donc « avoir l'habitude de recevoir, recevoir volontiers » : Plaute, Pseudolus, 627 ds TLL s.v., 283, 13 : rationes eri Ballionis curo, argentum accepto et quod debet dato; utilisé en lat. chrét. et en b. lat. au sens de « recevoir »; (cf. avec I 1 : Vulg., Ps., 50, 21 ds Blaise 1954 s.v. : Tunc acceptabis sacrificium justitiae); à partir du 1ers. se développe le sens « consentir à, recevoir » (attesté pour accipere dep. Ennius) : Silius Italicus, 7, 41 ds TLL, ibid., 283, 29 : Veientum populi violata pace, negabant acceptare iugum, d'où I 1 b; I 2 non attesté pour lat. acceptare; repris au lat. chrét. accipere « avoir égard à » (Itala, Levit., 19, 15, ibid. 318 54 : non accipias [Vulg. = consideres] personam pauperis; cf. aussi III Esdras, IV, 39 : non est apud eam [veritatem] accipere personas), − ou au lat. (personarum) acceptio (acception*); voir aussi Théol. Cath. t. 1, 1 s.v. acception de personnes; II (obj. inf.) signalé en lat. médiév. ds Constitutiones imperat., II, 188, 2 ds Mittellat. W. s.v., 80, 19; cf. lat. chrét. accipere + inf. (Tertul., Marc., 4, 34 ds Blaise 1954 : nec enim accepisset Petrus dicere).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 8600. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 8 237, b) 11 725; xxes. : a) 12 460, b) 15 770.
BBG. − Bar 1960. − Bénac 1956. − Bonnaire 1835. − Criqui 1967-. − Delboulle (A.). Notes lexicologiques. R. Hist. litt. Fr. 1894, t. 1, p. 183. − Kold. 1902. − Lacr. 1963. − Le Clère 1960. − Romeuf t. 1 1956 (s.v. acceptation).