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PATRONAGE n. m.
XIIe siècle. Dérivé de patron I.
1. Ensemble des liens qui unissent le patron aux personnes ou à la communauté qu'il protège. ANTIQ. ROM. Protection que le patron assurait à ses clients ou à ses anciens affranchis en contrepartie d'obligations. À la fin du premier siècle de notre ère, l'historien du peuple juif Flavius Josèphe bénéficia du patronage de l'empereur romain Titus. – RELIG. CATHOL. Protection d'un saint ou d'une sainte. Une chapelle placée sous le patronage de saint Pierre. Une congrégation placée sous le patronage de saint François d'Assise. – DROIT CANON. Droit de patronage, droit qu'avait le fondateur d'une église ou d'un bénéfice, ou son successeur légitime, de nommer un clerc comme desservant ou comme bénéficiaire.
2. Protection, appui accordé par une personne influente. Le patronage d'un ministre, d'un député. Se ranger sous le patronage de quelqu'un. Sous l'Ancien Régime, la dédicace d'un livre était un moyen d'obtenir le patronage d'un grand personnage. • Spécialt. Soutien moral officiellement apporté à une personne, une manifestation ou une organisation. Cérémonie placée sous le haut patronage du président de la République, du ministère de la Culture. Comité de patronage d'un festival, d'une publication scientifique.
3. Secours, aide matérielle et morale que des associations apportent à des personnes démunies. Œuvre de patronage des orphelins. Société de patronage. • Spécialt. Association de bienfaisance, qui propose à des enfants ou des adolescents, durant leur loisir, des activités éducatives, sportives, etc. Patronage paroissial, patronage laïc. Par méton. Le lieu où cette association se réunit. Passer le mercredi au patronage. Loc. adj. Fam. De patronage, se dit d'un ouvrage, d'une œuvre de caractère édifiant et de valeur médiocre. Un spectacle de patronage.