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MENTIR v. intr.
(se conjugue comme Partir). Xe siècle. Issu du latin mentiri, de même sens. Donner pour vrai, affirmer ce qu'on sait être faux. Ne vous fiez pas à lui, il ment, il ne fait que mentir. Mentir impudemment, effrontément. Il a menti sur ce point, il en a menti. Mentir par omission. Mentir à quelqu'un. Mentir à sa conscience ou, pron., se mentir, se mentir à soi-même, ne pas s'avouer la vérité, se persuader d'une chose qu'on sait être fausse. • Par ext. Vieilli. Mentir à sa foi, à sa parole, à sa promesse, ne pas la respecter, la renier, la contredire. Mentir à son passé, donner par ses actions un démenti à sa conduite passée. • Par anal. En parlant d'une chose. Tromper, induire en erreur par une fausse apparence. Une physionomie, un regard qui ment, qui ne ment pas, qui déguise, qui révèle le caractère. • Loc. Sans mentir et, vieilli, à ne point mentir, pour ne point mentir, en vérité, à dire vrai. Faire mentir quelqu'un, le mettre en contradiction avec la réalité, avec les faits. Par ext. Faire mentir des prévisions. Faire mentir le proverbe, faire une chose qui est contraire à l'opinion établie par quelque adage très répandu. • Expr. fam. Il ment comme il respire, il ment beaucoup, facilement, à tout propos. Mentir comme un arracheur de dents, mentir effrontément. • Prov. A beau mentir qui vient de loin, un homme qui vient de loin peut facilement en imposer parce qu'on ne saurait vérifier ses dires. Bon sang ne peut, ne saurait mentir, se dit des enfants qui se montrent dignes de leurs parents, de leur lignée.